Actualités

  • Formation : que promettent les écoles normales supérieures du XXIe siècle ?
    La fuite dans la presse d’un diaporama sur « Les écoles normales du XXIe siècle » est confirmée : une nouvelle réforme de la formation des enseignants est enclenchée sous ce nom. Emmanuel Macron a annoncé le 4 avril que les concours se dérouleraient à bac + 3 à partir de 2025.
    Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur HDR, Inspé Paris Sorbonne-Université
  • Notre Planète. Chronique n° 9.
    Exposition Théodore Rousseau
    Le Petit Palais réunit une centaine d’œuvres de Théodore Rousseau, paysagiste français, cofondateur de l’école de Barbizon et ardent défenseur de la forêt. Une grande joie pour les amoureux de nature autant que les esthètes qui goûteront le talent d’un artiste doué d’une précoce conscience écologique et voulant peindre la nature pour elle-même.
    Par Philippe Leclercq, critique
  • À l’œuvre, d’Éric Laurrent :
    Flaubert, c’est lui
    Éric Laurrent fait renaître Gustave Flaubert, le suivant dans son bureau, sa chambre, dans les salons littéraires, de Croisset ou de Paris, jusqu’au procès de Madame Bovary. Il imite son style dans son hommage.
    Norbert Czarny, critique
  • Amal, un esprit libre,
    de Jawad Rhalib
    Le cinéma engagé du cinéaste montre comment les marchands de foi utilisent des méthodes de caïd contre la communauté éducative, qui, dépassée et craignant les colères et les extrémismes, peine à réagir efficacement.
    Par Philippe Leclercq, critique
  • Comment enseigner l’écriture créative ? La vidéo
    À l’occasion de la parution de L’Artisanat du roman. Initiation à l’écriture créative, essai de Thomas Lavachery qu’elle publie, L’École des lettres a organisé une rencontre le 27 mars 2024 sur le thème « Comment enseigner l’écriture créative ? ». Retrouvez ici la vidéo.
  • Rwanda, 1994 : mémoire du massacre
    30 ans après le génocide des Tutsis par les Hutus, l’histoire des événements reste mal connue et peu enseignée. Elle recoupe pourtant plusieurs objets d’études, notamment ceux sur les décolonisations, se présenter, comprendre le monde ou la question du héros.
    Par Alexandre Lafon, professeur d’histoire (académie de Toulouse)
  • Philosophie. Chronique n° 8.
    Un an d’ateliers philo en grande section
    Philosopher en maternelle permet de développer chez l’enfant l’estime de soi, l’esprit critique et une vision du monde plus complexe et nuancée. Expérience d’ateliers philo au sein de l’école Albert-Camus de Sarcelles (95).
    Par Émilie Dalle et Edwige Chirouter
  • Pas de vagues, de Teddy Lussi-Modeste :
    la méprise
    Accusé de harcèlement par une élève, un professeur de français perd pied dans une situation où toutes les paroles sont prises en compte sauf la sienne. Tout en nuance, Teddy Lussi-Modeste évite le piège du « déjà-vu » pour dénoncer l’abandon de l’institution.
    Par Inès Hamdi, professeure de lettres
  • Philosophie. Chronique n° 7. L’édition jeunesse en philosophie :
    faire question et faire livre
    Fondatrice des éditions L’initiale, Juliette Grégoire revient, avec Edwige Chirouter, une de ses autrices, sur les enjeux d’écrire philosophiquement pour la jeunesse. N’est-ce pas tenir un pari insensé que de croire qu’un simple album jeunesse puisse ouvrir un, ou plusieurs, chemins de pensée dans l’esprit du petit lecteur ?
    Par Juliette Grégoire et Edwige Chirouter
  • Gallimard publie de nouvelles traductions
    de Raymond Chandler
    L’écrivain, désormais reconnu comme l’un des grands stylistes de la langue américaine, a longtemps souffert des clichés qu’on associe aux auteurs de la collection « Série noire ». Les éditions Gallimard, avec de nouvelles traductions, lui accordent la reconnaissance littéraire qu’il mérite.
    Par Stéphane Labbe, professeur de lettres (académie de Rennes)
  • Les Bonnes, de Jean Genet :
    le fantasme morbide des robes de Madame
    Régal de construction dramatique, la plus célèbre pièce de Jean Genet, inspirée par l’affaire des sœurs Papin, est jouée au Théâtre 14 puis part en tournée. La mise en scène pétulante de Mathieu Touzé souligne, au-delà du conflit de classes, l’importance de l’inversion des identités et du travestissement.
    Par Philippe Leclercq, critique