Corrigé de l’épreuve de BTS culture générale et expression 2025

Au menu de l’examen de culture générale et expression du 15 mai dernier, le thème du repas familial. Proposition de corrigé appuyée sur des exemples tirés de lectures personnelles et articulées autour du repas comme lieu de plaisirs et de dégouts, de conflits et d’apprentissages.

Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres Inspé Paris Sorbonne-Université

Au menu de l’examen de culture générale et expression du 15 mai dernier, le thème du repas familial. Proposition de corrigé appuyée sur des exemples tirés de lectures personnelles et articulées autour du repas comme lieu de plaisirs et de dégouts, de conflits et d’apprentissages.

Par Antony Soron, maître de conférences HDR,
formateur agrégé de lettres Inspé Paris Sorbonne-Université

Sujet : À table ! Formes et enjeux du repas

Le corpus de référence était composé de trois documents :

  • Document 1 : Jules Vallès, L’Enfant, 1878.
  • Document 2 : Pascal Lardellier, « Risques, rites et plaisirs alimentaires », 2013.
  • Document 3 : Photographie extraite de l’article « Pourquoi est-il important de se réunir autour de repas réguliers ? » paru le 5 octobre 2020 sur le site www.fitattitude-capvern.com.

PREMIÈRE PARTIE – QUESTIONS (10 points)

Énoncé

Une réponse développée et argumentée, qui s’appuiera sur des éléments précis des textes et documents, est attendue pour chacune des trois questions.

Question 1 : (4 points)
Quels liens établissez-vous entre les textes 1 et 2 ?

Question 2 : (3 points)
Quel regard porte le narrateur adulte sur les repas de son enfance ?

Question 3 : (3 points)
Vous donnerez un titre qui illustre les trois documents du corpus en justifiant précisément votre choix.

Corrigé

La question 1 (4 points) porte sur les documents 1 et 2.

Les documents 1 et 2 ne renvoient ni à la même époque ni au même milieu social. Le texte de Jules Vallès se réfère à une période historique où, a fortiori, dans une famille pauvre, aucune « négociation » (document 2) n’est possible en fonction de ses propres goûts culinaires. Le repas consiste non pas à un moment de partage, mais à un temps d’apprentissage particulièrement autoritaire. Il pourrait ainsi être apparenté à une épreuve ordinaire de la vie. À l’inverse, dans le document 2, le repas est défini comme un temps presque hors du temps, un moment où l’on se retrouve autour de la table non seulement pour manger, mais pour échanger.

Pour autant, comme le mentionne le texte de Pascal Lardellier : « Manger et nourrir, c’est donner et partager mais aussi dominer. C’est aimer mais aussi contraindre, éduquer. » Dans un contexte qui semble moins coercitif que chez Jules Vallès, on retrouve l’idée d’une éducation par le repas. Parallèlement germe une autre idée, à savoir que, quand « on passe à table » – expression citée dans le document 2 –, on est amené à mettre en tension sa singularité avec les règles communautaires. C’est pourquoi le texte rappelle que les repas sont aussi le lieu d’oppositions, certes moins violemment exprimées que dans le document 1, mais non moins récurrentes : « C’est pour lui l’occasion de découvrir la réalité des enjeux familiaux, ententes, collusions, dissensions ».

La question 2 (3 points) porte uniquement sur le document 1.

Le narrateur rapporte le déroulement des repas de son enfance et les exigences de sa mère en matière alimentaire. Issu d’une famille défavorisée – l’adjectif « pauvre » est employé dans l’extrait –, Jacques est contraint de manger ce qu’il n’aime pas pour se convaincre que le « dégoût » est injustifiable : « Il faut se forcer » et « elle tint bon, et au bout de cinq ans, quand j’entrai en troisième, je pouvais manger du hachis aux oignons. » Le repas n’est donc pas un instant de plaisir, bien au contraire, il s’apparente à une véritable épreuve comme en atteste l’affirmation paradoxale de la mère : « Tu mangeras de l’oignon, parce qu’il te fait mal, tu ne mangeras pas de poireaux, parce que tu les adores ». L’extrait renverse ainsi l’idée que le repas serait un moment convivial et de plaisir partagé. Cependant, la petite voix qui se fait entendre dans l’esprit de Jacques tend à mettre en perspective combien l’exigence maternelle, et même ce qui pourrait apparaître en première analyse comme une forme de sadisme, relève surtout d’une attitude pragmatique en fonction d’une situation sociale donnée qui n’invite pas à manger du « gigot » ou toute autre bonne chose quotidiennement.

La question 3 (3 points) porte sur les trois documents du corpus.

Nous retiendrons comme possible titre à valeur synthétique : Le repas, un moment régulé et ritualisé. En effet, les trois documents font référence aux règles explicites ou implicites qui régissent le repas familial. Par exemple, dans la photographie correspondant au document 3, tous les membres de la famille, grands-parents, parents et enfants sont assis autour d’une table et mangent tous la même chose. Si l’ambiance apparaît très différente dans le texte de Jules Vallès (document I) où ce n’est plus du tout la joie de la table qui domine, un élément reste similaire : la mère impose une uniformité de la denrée à ingurgiter. Que l’on aime les oignons ou pas n’autorise pas à faire exception. En tant que moment communautaire, le repas justifie une égalité de traitement. Dans le document II à vocation argumentative, on observe la présence des termes « rassemblement » et « communion », ainsi que l’adjectif « ritualisée ». De gré ou de force, un repas implique d’admettre des codes, comme le souligne le document II et ce qu’il dit d’une « répartition » des rôles.

DEUXIÈME PARTIE – ESSAI (10 points)

Énoncé

Vous traiterez, au choix, l’un des deux sujets d’essai :

Sujet 1 : Selon vous, prendre son repas ensemble contribue-t-il à renforcer les liens familiaux ?

Vous traiterez le sujet de façon personnelle et argumentée en vous appuyant notamment sur vos lectures, sur le travail de l’année, sur le corpus et sur votre culture personnelle.

Sujet 2 : Considérez-vous que le repas familial puisse être un temps d’apprentissage ?

 Vous traiterez le sujet de façon personnelle et argumentée en vous appuyant notamment sur vos lectures, sur le travail de l’année, sur le corpus et sur votre culture personnelle.

Corrigé

Sujet 1. Depuis le début de l’histoire de l’humanité, l’impérieuse nécessité de se nourrir pour survivre a concordé avec une ritualisation des repas communautaires. La sédentarisation progressive de l’Homo sapiens, puis l’individualisation des familles ont contribué à une valorisation progressive du repas familial, quelles que soient les civilisations concernées.

Se mettre à table ou plus globalement se regrouper autour d’un mets partagé a été d’autant plus valorisé que le repas est devenu plus qu’un simple moment de sustentation, notamment dans les familles les plus favorisées.

En ce sens, il paraît justifié de réfléchir aux enjeux du repas en se demandant spécifiquement en quoi il contribuerait à renforcer les liens familiaux.

Dans un premier mouvement de l’analyse, nous mettrons en avant la dimension communautaire du repas.

Dans un deuxième mouvement, nous tendrons à nuancer ce présupposé en montrant que nombre de repas sont assimilables à des scènes potentiellement ou réellement conflictuelles.

L’expression « repas de famille », employée dans le document 2, est très connotée. Un repas de famille, par exemple à l’occasion de fêtes, constitue un temps de rassemblement des générations. Comme sur le document 3 semble-t-il, qui est une photo représentant une famille visiblement heureuse de se retrouver. Cette photographie relève d’un topos. Le repas consiste en un moment exceptionnel où l’on se retrouve à la fois pour partager le menu et pour dialoguer.

Dans un récit comme Gargantua, de Rabelais, et sans tenir compte du caractère excessif des ripailles, les personnages ont plaisir à se retrouver et à partager le verre de l’amitié. Si l’on se déplace de la littérature patrimoniale à un récit de jeunesse plus contemporain, Les Zinzins de l’assiette, d’Audren, on retrouve cette même idée d’un repas réparateur. Alors que la mère a été quittée par son mari et a perdu l’envie de mitonner de bons petits plats, ses enfants prennent le relais et recréent l’osmose familiale perdue en perfectionnant leur art culinaire. De fait, il y aurait un lien implicite entre plaisir de la table et joie d’être ensemble. Ce que l’on retrouve dans le roman de Zola, L’Assommoir, au moment où l’héroïne, Gervaise, rassemble famille et voisinage autour d’une énorme dinde rôtie. Le repas fait ici exception dans la vie de la blanchisseuse qui se sent authentiquement heureuse et entourée pour la première fois de sa vie, mais aussi, comme la suite de son histoire le montrera, pour la dernière fois.

Dans la pièce d’Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, il est aussi question d’un déjeuner, quoiqu’un peu particulier, car il se déroule sur le lieu d’une bataille à venir. Les cadets de Gascogne sont morts de faim au sens propre de l’expression. Ils sont alors à la fois désespérés et éparpillés à la manière d’une famille désunie. L’arrivée surprise de Roxane et du cuisinier Ragueneau dans une calèche remplie de vivres change la donne. La nourriture réconcilie la troupe et lui permet de retrouver un esprit de corps et l’énergie de se battre.

Comme on a pu l’analyser dans le premier mouvement de notre développement, le repas a des vertus communautaires. L’esprit de famille, tel que le suggèrent les documents 2 et 3 du corpus, semble associé à sa capacité à fédérer autour d’un mets partagé. Pourtant, cette vision réconfortante, voire réconciliatrice, du repas familial, n’est-elle pas excessive, voire mensongère ? N’y a-t-il, pour pasticher le poème d’Aragon, que des repas heureux ?

Une caricature de Caran d’Ache, datant de l’époque de l’affaire Dreyfus, se compose de deux vignettes en tout point opposées. En effet, dans celle du haut on découvre un repas familial très serein. À l’inverse, la même scène dégénère après qu’un convive « a parlé de l’affaire Dreyfus ». Cet exemple suggère que le repas familial, comme le montre le document 2, s’inscrit dans un cadre très codifié, prompt à être déséquilibré suivant le tempérament des convives, leurs relations et les sujets abordés à table. Des enquêtes ont ainsi pu montrer que le fameux repas de Noël faisait figure de repoussoir pour un grand nombre de personnes. Ainsi, dans le roman à succès d’Aurélie Valognes, La Ritournelle (2023), le dîner de fête se transforme en règlement de compte. Comme cet exemple en atteste, le genre romanesque n’a pas été le dernier à relayer ces situations conflictuelles au moment du dîner. Dans L’Enfant, de Jules Vallès, cette tension éclate quasiment à chaque repas comme si, justement, ce moment ne pouvait pas être associé à un moment de paix et de réconciliation. Au contraire, il donne à la mère l’occasion de faire la morale à son fils, en fonction de ses réticences à apprécier ce qu’on lui donne à manger. Plus globalement, le repas de famille est conditionné par l’union ou la désunion de ladite famille. Dans Petit Pays, de Gaël Faye, c’est à table que les dissensions parentales éclatent avec le plus de force, assorties de cris et récriminations.

Au terme de notre développement, il apparaît que le repas familial n’est pas toujours propice à la concorde. Se mettre autour d’une table, autrement dit se faire face, contrairement à ce que montre la photographie du document 3, invite soit à se mettre à nu malgré soi, soit à pratiquer le mutisme pour éviter les affrontements. Le repas familial connaît actuellement une crise du fait de l’individualisation des comportements, quand chaque membre d’une famille déjeune ou dîne suivant ses horaires personnels. Sans doute convient-il de maintenir ce moment de convivialité réelle ou provoquée, non par résolution traditionaliste mais en considérant que les temps partagés d’une famille constituent les premières bases de la socialisation, une sorte de rituel préparatoire et formateur en somme.

Sujet 2. Un enfant en bas âge apprend progressivement à manier ses couverts et à respecter la nourriture qu’on lui donne sans s’en amuser. Dans une certaine mesure, la tenue correcte durant le temps du repas constitue un axe fort de l’éducation familiale. Pourtant, par la suite, le repas familial s’apparente à un « temps d’apprentissage ». Pourquoi d’ailleurs continuer d’évoquer un « apprentissage » alors même qu’a priori tout a été appris au cours des premiers âges ? Envisager cette problématique ne revient-il pas à l’aborder sous sa forme paradoxale ?

Dans un premier temps, nous montrerons qu’effectivement le repas familial constitue un apprentissage fondamental dans une société civilisée.

Dans un deuxième temps, nous tendrons à nuancer la dimension éducative en montrant qu’à l’excès, elle est susceptible de rompre le charme des repas familiaux.

Le film de François Truffaut, L’Enfant sauvage, sorti en salles en 1970, narre, à partir d’une histoire vraie, la tentative de resocialisation de Victor de l’Aveyron, enfant ayant grandi seul en forêt. Or, le docteur Jean Itard, qui prend l’enfant sauvage à sa charge, entreprend sa rééducation notamment en lui apprenant les bonnes manières à table. Il semble ainsi que participer à un repas familial suppose la maîtrise d’un certain nombre de techniques et de codes. Dans Gargantua, Rabelais montre que la reprise en main du futur roi géant sur le plan éducatif passe par son renoncement à des repas à toute heure et par des déjeuners plus socialisés où manger va de pair avec des temps d’échanges avec autrui. Cette conception régulée du repas se retrouve dans certaines scènes de romans au fil des siècles. On peut penser par exemple aux Malheurs de Sophie, de la comtesse de Ségur, où la petite fille est tant bien que mal contrainte de maîtriser sa gourmandise, notamment de fruits secs ou arrachés de la branche, qui lui font perdre l’appétit aux heures fixes du dîner.

Si l’on se reporte aux Fables de La Fontaine, on verra que les repas ont aussi une grande importance tout en ayant une fonction d’apprentissage différente. En effet, participer à un dîner en tant qu’invité suppose d’accepter la façon qu’à son hôte de concevoir le repas. D’où la difficulté réciproque qu’éprouvent le rat des villes et le rat des champs à accepter le repas proposé par l’autre :

«Sais-tu bien, mon ami, que tu mènes une vie de fourmi ? Moi, au contraire, j’ai des biens en abondance. Viens avec moi, je les mets tous à ta disposition. » Ils partirent aussitôt tous les deux. Le rat de maison fit voir à son camarade des légumes et du blé, et avec cela des figues, un fromage, du miel, des fruits. »

Le repas, d’autant plus codifié qu’il se déroule dans une famille croyante et/ou aux manières aristocrates sans compromis, est dépendant d’une figure dominante, tenue le plus souvent par un personnage tutélaire. Or, pour quelqu’un qui n’y est pas habitué, l’instant peut devenir un calvaire. C’est la mésaventure qui arrive à Huck, au sein de sa nouvelle famille, dans Les Aventures de Tom Sawyer, de Mark Twain :

« Pour manger, il fallait qu’il se serve non seulement d’un couteau et d’une fourchette mais d’une assiette et d’une serviette ; il fallait qu’il boive dans un verre ou dans une tasse, qu’il apprenne ses leçons, qu’il aille à l’église, qu’il parle si correctement que son langage en perdait toute saveur ; quoi qu’il fît, il se sentait pieds et poings liés derrière les barreaux de la civilisation qui le séparaient du monde extérieur. »

Cette situation rapportée avec humour par Mark Twain souligne à quel point l’éducation par le repas peut être discutée. Dans la nouvelle de Maupassant, Aux champs, la pauvreté de la famille qui est commune à celle de Jacques dans L’Enfant, n’induit pas des repas à haute valeur morale. Les tablées familiales des Vallin et des Tuvache s’apparentent plus à des passages obligés vite expédiés qu’à des moments propices aux leçons de choses :

« Tout cela vivait péniblement de soupe, de pommes de terre et de grand air. À sept heures, le matin, puis à midi, puis à six heures, le soir, les ménagères réunissaient leurs mioches pour donner la pâtée, comme des gardeurs d’oies assemblent leurs bêtes. »

De manière plus globale, les romanciers du XIXe siècle en particulier se servent du repas pour montrer que manger, même en famille, ne relève pas toujours du meilleur goût. Par exemple, dans Germinal, Zola expose la riche famille Grégoire qui se goinfre de brioche dégoulinante de beurre. Ici, le repas n’est plus modélisé, il en devient presque caricatural, et politique face aux ouvriers de la mine qui réclament du pain. Dans Madame Bovary, les quelques mentions des repas de la famille Rouault – celle d’Emma – montrent qu’ils se passent d’échanges et donc d’apprentissage. Le repas matérialise l’ennui de la jeune femme qui rêve en mangeant.

Ainsi, à mesure qu’il grandit, le repas familial peut apparaître banal à l’enfant qui n’aspire qu’à une chose, quitter la table pour reprendre ses occupations. Cette situation se retrouve par exemple dans la section « Combray » de Du côté de chez Swann, où Proust dévoile l’ennui du jeune Marcel qui doit rester à table comme il se doit, alors qu’il n’attend que l’heure du coucher où sa mère viendra le retrouver. Cela étant, le comble du non-apprentissage se trouve dans une scène de repas célèbre issu de Vipère au poing d’Hervé Bazin. Ici, plus d’apprentissage qui tienne pendant le dîner mais l’expression d’un rapport haineux entre le fils et sa marâtre, bien plus méchante que la mère de Jacques dans L’enfant :

« Alors ton regard se lève de dessus tes nouilles à l’eau, ton regard se lève comme une vipère et se balance, indécis, cherchant l’endroit faible qui n’existe pas. Non, tu ne mordras pas, Folcoche ! Les vipères, ça me connaît. »

Au terme de notre développement, nous sommes à même de déduire que l’idée d’un repas qui apprend à être et à se comporter justifie d’être pondéré. N’en va-t-il pas du repas, comme le suggère le document 2, comme de toutes les scènes familiales ? Elles ne sauraient répondre à un seul type définitif. Aussi, faut-il sans doute, en lieu et place de la seule fonction d’apprentissage, lui accorder la possibilité de redevenir un lieu propice à la joie, comme dans le document 3. Il constituerait alors un espace partagé, où les enfants, comme dans le repas des enfants perdus, décrit par J. M. Barrie dans Peter Pan, conservent un droit à l’imagination, tel que faire un petit volcan dans sa purée pour y mettre du jus dedans, pour reprendre le refrain chanté d’une publicité des années 80.

A. S.


L’École des lettres est une revue indépendante éditée par l’école des loisirs. Certains articles sont en accès libre, d’autres comme les séquences pédagogiques sont accessibles aux abonnés.

Antony Soron
Antony Soron
L'École des Lettres - Revue pédagogique, littéraire et culturelle
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