Bernard Friot : « Nouvelles histoires pressées ». Étude intégrale (séquence)

On sait combien l’humour est une alchimie rare et difficile à réaliser, notamment à destination des jeunes. Ces courtes nouvelles de Bernard Friot « fonctionnent » bien avec les élèves, et l’une des raisons en est certainement que ces textes sont le résultat d’un équilibre subtil entre humour et émotion. À mi-chemin entre réalisme et fantastique, elles sont toujours efficaces, et la chute laisse le lecteur à ses réflexions. Cet article propose d’étudier certains procédés de l’humour dans quelques nouvelles. Leur brièveté ajoute à leur efficacité, car elle les rend proches du trait d’esprit. Par ailleurs, l’humour ne peut fonctionner sans la complicité que l’auteur installe avec le lecteur. Par les jeux de mots, le mélange des genres, la mise en place d’une double situation d’énonciation, le jeu sur l’implicite, l’auteur intervient dans le récit. Il est intéressant de faire repérer aux élèves les commentaires destinés au lecteur, clin d’œil, clé de l’humour. Cette complicité est encore renforcée par le fait que c’est souvent un narrateur enfant en « je » qui se moque des adultes et va à l’encontre des idées reçues. Cette séquence permet également d’aborder la notion de genre, de type de texte, de type d’écrit et de travailler la situation d’énonciation. Déroulement de la séquence : quatre séances.
Siècle :
Auteur jeunesse :
Niveau(x) d'études :
sixième
Programmes :
lecture - récits humoristiques
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