Une première constatation – étonnante au demeurant – s’impose : la présence de Blanchefleur dans « Le Conte du Graal » ne se révèle pas aussi importante que la réputation du personnage le laissait supposer ; les vers qui lui sont consacrés sont même moins nombreux que les octosyllabes relatifs à l’Orgueilleuse de Logres. Il convient, dès lors, de s’attacher à l’étude de ces deux personnages si éloignés en apparence, mais qui semblent d’une partie à l’autre de l’œuvre se faire écho par un jeu d’oppositions et de similitudes.