Écrire pour apprendre en français et en histoire-géographie

Pourquoi l’acte d’écrire suscite-t-il au collège, chez les professeurs comme chez les élèves, tant d’inquiétude, d’exaspération et de découragement ? C’est que la tâche est rude, et complexe. À des élèves qui, globalement, ont envie de réussir ce qui leur est demandé, on demande de produire un discours autonome, construit de façon personnelle, éventuellement traversé d’un regard critique, mais dans lequel rien n’ira contredire les formes langagières habituelles de la discipline, ni les contraintes d’une langue acceptable dans une copie d’élève. Pour réussir cet exercice, il faut un grand talent, que peu d’élèves possèdent. Après avoir constaté que les élèves écrivent, pourtant, hors de l’école, cet article s’interroge sur le rôle de la langue dans la construction des savoirs, analyse des productions d’élèves, examine des activités de classe propres à favoriser l’accès à l’écrit et cherche par quels moyens, de la sixième à la troisième, on peut préparer l’élève à l’écriture réflexive.
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