Guerres, démocraties et totalitarismes (1914-1945). La représentation de la Shoah à l’écran

La conscience moderne a fait du génocide nazi un prisme qui donne à voir le reste de la société, une référence incontournable pour toutes les violences historiques et politiques contemporaines, un horizon qui conditionne la façon dont les victimes de toutes origines doivent se présenter. Cette prise de conscience de l’opinion s’accompagne fatalement d’une « banalisation » du mal, puisque sont nés du même coup un champ lexical vulgarisateur (holocauste, camp, etc.), une intertextualité qui fait des images de trains ou de charniers des métaphores ou des métonymies récurrentes et une véritable réduction de la réalité à des stéréotypes omniprésents. Du coup, le génocide acquiert une dimension irreprésentable et devient plus inaccessible que jamais… Les principaux films : – « Nuit et brouillard », d’Alain Resnais – « Le Chagrin et la Pitié », de Marcel Ophüls – « Holocauste », de Marvin Chomsky – « La Conférence de Wannsee », d’Heinz Schirk – « Shoah », de Claude Lanzmann – « Korczak », d’Andrzej Wajda – « La Liste de Schindler », de Steven Spielberg – « La Trêve », de Francesco Rosi – « Drancy Avenir », d’Arnaud des Pallières – « La vie est belle », de Roberto Benigni – « Un spécialiste », de Rony Brauman et Eyal Sivan – « Voyages », d’Emmanuel Finkiel – « Sobibor », de Claude Lanzmann L’article est suivi d’une chronologie des principaux films cités et d’une bibliographie.
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première
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démocraties et totalitarismes (1914-1945)
histoire - guerres
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