Hélène Waysbord : « L’Amour sans visage »

« Ma vie, celle que j’ai vécue du moins, commence par un black-out au sens plein du terme. Biffée d’un coup l’enfant, derrière le noir total tombé sur le parvis de l’école maternelle à la sortie de midi un jour d’octobre. Était restée l’autre enfant en dessous comme un double décalé, perdu. » C’est ce qu’écrit Hélène Waysbord dans la dernière partie de « L’Amour sans visage ». Ce noir total qui défait son enfance, toute son existence, est lié à la disparition de ses parents, en 1942. Ils n’ont eu que le temps de la confier à des cafetiers de province. L’un d’eux l’a conduite de la gare Montparnasse jusqu’à Aurion, qu’on peut entendre Orion, mais aussi composition de noms bretons puisque l’enfant sera cachée dans l’Ouest…
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