En introduisant la Méditerranée au XIIe siècle dans le programme de seconde, les concepteurs précisaient leur projet : non pas l’étude exhaustive des trois grandes civilisations, mais plutôt le souci de montrer comment celles-ci « s’influencent réciproquement à travers leurs divers contacts ». Tout comme la Sicile, l’Espagne offre un espace privilégié pour une telle approche, et particulièrement Tolède : reconquise en 1085 par Alphonse VI, la cité assumera pendant un siècle sa vocation de « frontière » entre islam et chrétienté, de lieu de communication entre le monde occidental et le monde arabe, favorisant les échanges entre les cultures gréco-byzantine, arabo-musulmane et chrétienne…