La Révolution française dans « Quatrevingt-Treize », de Victor Hugo et « Les dieux ont soif », d’Anatole France

La représentation du réel dans la littérature soulève de nombreuses questions, surtout lorsque le roman est « historique ». Or, les programmes du cycle central demandent explicitement que l’attention portée aux codes des différents genres narratifs soit renforcée. Dans le corpus choisi, la toile de fond est celle des années 1793-1794, période de la Terreur marquée par la répression sanglante instituée par les députés montagnards alors à la tête du gouvernement révolutionnaire (le Comité de salut public). Comment, dans le récit, dialoguent alors réalités attestées du passé et intrigues imaginaires ? À quels procédés recourent les auteurs ? Et ce, au service de quelle réflexion sur l’Histoire ? La séquence présentée ici s’inscrit dans un cadre particulier, celui d’une préparation à la dissertation de didactique au CAPES interne, il faut donc prendre en compte les exigences de ce type de devoir (problématisation littéraire, mobilisation de savoirs savants, valorisation de la dominante lecture, exploitation poussée des textes, un seul point de langue, etc.) avant de transposer les séances dans une classe de quatrième. On trouve donc plutôt dans cet article des pistes d’étude, des suggestions, des éléments de cohérence et de progression, des propositions à adapter pour une séquence effective. Corpus : – des extraits de « Quatrevingt-Treize », de Victor Hugo ; – des extraits de « Les dieux ont soif », d’Anatole France ; – « La Mort de Marat », tableau de Jacques-Louis David. Déroulement de la séquence : dix séances.
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