« Le Chandelier enterré », testament de Stefan Zweig ? Étude intégrale d’une nouvelle

Stefan Zweig présente l’avantage d’écrire dans une langue à la fois très littéraire, ouvragée et limpide ; même en traduction, son sens du rythme, son verbe ciselé, ses images emportent le lecteur vers un au-delà poétique, lui donnent à voir, à saisir, à penser. Que rêver de mieux pour de jeunes esprits souvent avides d’entendre une parole vraie ? « Le Chandelier enterré », paru en France en 1937, cinq ans avant le suicide de son auteur, constitue l’une des plus parfaites réussites de Zweig. Il constitue un bon moyen de faire s’interroger les élèves sur la place historique du judaïsme. Il est également intéressant, de concert avec le professeur de latin, d’échafauder une séquence en interdisciplinarité : en effet, Zweig excelle à décrire le monde romain à l’heure de son déclin. Enfin, la nouvelle de Zweig débouche sur une réflexion de type narratologique. S’agit-il d’une nouvelle ? N’est-ce pas plutôt un petit roman ? Ou bien un conte un peu développé ? Qu’est-ce en réalité qu’une nouvelle ?
Ecrivain :
Niveau(x) d'études :
seconde
Programmes :
objet d’étude - le récit (roman ou nouvelle)
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