Adapté par le cinéaste danois Gabriel Axel, à partir d’une nouvelle
de sa compatriote Karen Blixen, ce film place le plaisir au cœur
de l’existence sans contredire la nécessité de la foi. Le repas devient
une histoire d’amour aussi bien physique que spirituelle. Les plats ne sont plus des objets infâmes mais sensuels et signifiants, à contempler comme
des œuvres d’art.
Par Jean-Marie Samocki, professeur de lettres
Oscar du meilleur film étranger en 1988, Le Festin de Babette est une œuvre singulière. Une esthétique d’apparence austère la rendait déjà anachronique à la fin des années 1980. […]
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