Le « roman parlant » ou la littérature à l’âge démocratique

La refonte des programmes de français au collège et au lycée a mis sur la sellette l’enseignement de l’oral. Il conviendrait peut-être mieux de parler d’oralité, dans la mesure où il ne s’agit pas simplement de faire davantage parler les élèves en classe, mais aussi de donner une place aux genres littéraires et non littéraires oraux, à leurs caractéristiques esthétiques et linguistiques. Une réflexion sur l’enseignement de l’oral ne peut faire l’économie d’une réflexion sur la langue elle-même et sur les rapports qu’entretiennent langue standard, langue de l’école, langue littéraire et langue parlée, ne serait-ce que pour tenter de définir des attitudes par rapport à l’irruption de la diversité linguistique française dans la classe qu’une pédagogie de l’oral devrait normalement susciter. Les auteurs de « romans parlants », Ramuz, Cendrars, Giono, Céline, Queneau, Charles-Louis Philippe, ont en commun d’avoir forgé leur écriture avec le fer de la langue ordinaire soumise au feu de l’oral.
Niveau(x) d'études :
première
Programmes :
objet d’étude - roman et personnages
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