« Une impression de grande liberté. » Entretien avec Olivier Melano

Il est, depuis vingt ans, l’un des piliers de la collection « Archimède », qu’il enrichit avec une régularité de métronome de titres évoquant aussi bien le mime Debureau que l’astronome Tycho Brahé, la grotte de Tautavel ou Gutenberg. L’École des lettres a rencontré ce passionné d’Histoire, de voyages, de vélo, et de mille autres choses, un grand curieux animé d’un désir authentique de transmettre aux jeunes lecteurs chacune de ses découvertes. L’École des lettres. – Les plantes carnivores, les pompiers, Pompéi, la préhistoire, Gutenberg… : vous abordez dans vos albums des sujets extrêmement variés. Comment les choisissez-vous ? Olivier Melano. – En fonction de mes passions, c’est le cas pour la préhistoire, qui m’a toujours intéressé. C’est pourquoi j’ai travaillé sur le magdalénien (_La Grotte sacrée_, 1999), sur l’âge du cuivre (_La Vallée des merveilles_, 2006), sur l’homme de Tautavel (_Le Clan de la grotte_, 2014). Pour le reste, ce sont des coups de cœur. Par exemple, _Escapade à la cour des miracles_ (2004), un album sur le Moyen Âge à Paris, a des origines biographiques : il se trouve que je suis né à Paris, dans une petite cour qui s’appelait la « cour des miracles » – j’ai recherché d’où venaient ce nom et ce lieu, et cela m’a donné l’envie de faire un livre sur ces « cours des miracles » qui n’ont pas complètement disparu. Mes premiers albums – _Attention… plantes carnivores_ (1996), _Seuls en avion_ (1998), _Pin-Pon… Alerte chez les pompiers _(2000), etc. – étaient plus proches de mon quotidien. J’y mettais souvent en scène mes enfants. Ensuite, j’ai aussi puisé dans mes carnets de voyage, notamment pour _La Vallée des merveilles_ (2006) et pour _Pompéi a disparu _(2007). Mais c’est dans la grande Histoire que se trouve une matière inépuisable pour essayer de faire de bonnes histoires.
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