Charte de déontologie

 

CHARTE D’ÉTHIQUE ET DE DÉONTOLOGIE

 
Préambule

Pluraliste et diversifiée, la Presse spécialisée et professionnelle à laquelle se rattache L’École des lettres, est une presse d’information et de formation permanente du citoyen.
Elle répond aux besoins de ses lecteurs dans le cadre de leurs vies professionnelle, culturelle ou sociale.
Le journaliste a pour fonction de rechercher, pour les lectrices et les lecteurs, des informations, de les vérifier ainsi que leurs sources, de les situer dans un contexte, de les hiérarchiser, de les mettre en forme, et éventuellement de les commenter, afin de les diffuser, sous toutes formes et sur tous supports.
Il le fait, au sein d’une équipe rédactionnelle, sous l’autorité de la direction de la rédaction et la responsabilité du directeur de la publication, dans le cadre d’une politique éditoriale définie qu’il respecte.
Les rédactrices et les rédacteurs de la revue placent donc au cœur de leur métier le droit du public à une information de qualité.
Ce rôle, primordial dans notre société, implique des devoirs pour les publications concernées et les professionnels qui y collaborent énoncés dans cette charte.
L’éditeur veille à la préservation du secret des sources de ses journalistes et rédacteurs.
À cette fin, ils veillent avec la même exigence au respect des règles déontologiques énoncées dans cette charte qui emporte des engagements réciproques entre l’éditeur et les rédacteurs.

Engagements de l’éditeur et des rédacteurs

L’éditeur maintient l’indépendance de la rédaction de sa publication à l’égard de tout groupe de pression quelle qu’en soit la nature (annonceurs, publicitaires, pouvoirs publics…).
Il évite toute équivoque entre les articles rédactionnels et la publicité. Il refuse de publier un article en raison de pressions financières.
Il n’accepte aucune publicité imitant le contenu rédactionnel et la présentation de la publication sans que ce texte soit spécifiquement identifié comme tel.
Le rédacteur garde recul et distance avec toutes les sources d’information et les services de communication, publics ou privés.
Il se méfie de toute démarche susceptible d’instaurer entre lui-même et ses sources un rapport de dépendance, de connivence, de séduction ou de gratitude.
À ce titre, une rédactrice ou un rédacteur ne peut accepter pour la rédaction de ses articles d’autres salaires ou avantages que ceux que lui assure l’entreprise de presse à laquelle elle ou il collabore.
La rédactrice ou le rédacteur s’interdit tout plagiat. Elle ou il cite les consœurs et confrères dont elle ou il reprend les informations. L’École des lettres et ses rédactrices et rédacteurs s’engagent à ne publier aucun contenu, sur son site ou ses supports, qui soit issu de plagiat.                                                                                            

Tous les contenus doivent être originaux, correctement sourcés et respectueux du droit d’auteur. Chaque rédactrice et chaque rédacteur s’engage personnellement à respecter cette règle et à ne pas reprendre de manière frauduleuse des contenus d’autres auteurs, médias ou publications.

La rédactrice ou le rédacteur rectifie dans les meilleurs délais et de la façon la plus visible les erreurs qu’elle ou il a pu commettre.
La rédactrice ou le rédacteur peut refuser de signer un article modifié à son insu, ou contre son gré, à la condition que cette modification en change le sens.

Dans ce cadre, il est également précisé que :

Bien qu’il n’existe pas d’indépendance économique entre L’École des lettres et l’école des loisirs, l’autonomie éditoriale de la revue est pleine et entière.

La rédaction choisit librement les ouvrages et sujets abordés. Les articles critiques sur les œuvres de l’école des loisirs sont essentiellement confiés aux collaborateurs enseignants plutôt qu’à la rédaction.

Recours à l’intelligence artificielle générative

L’École des lettres affirme que le recours à des outils d’intelligence artificielle, notamment générative, est strictement limité à des usages d’assistance technique à la production éditoriale.
Conformément aux meilleures pratiques de la presse, l’intelligence artificielle ne peut, en aucun cas, se substituer au travail humain de recherche, de vérification, d’écriture, de relecture, de hiérarchisation et de validation des contenus journalistiques ou éditoriaux.
L’ensemble des productions rédactionnelles et visuelles publiées par l’École des lettres restent sous la responsabilité éditoriale de l’équipe humaine.

Les usages autorisés de l’IA au sein de la rédaction sont uniquement les suivants :

  • Transcription d’enregistrements ou d’entretiens oraux, à usage interne des journalistes.
  • Assistance à la correction orthographique et grammaticale avec le logiciel Prolexis.
    La révision finale des articles demeure de la responsabilité exclusive de la rédaction qui fait appel à des correcteurs professionnels dès que cela s’avère nécessaire.
  • Proposition algorithmique de liens vers des contenus éditoriaux internes, affichés avec la mention « Lire aussi », après validation humaine par la rédaction.
  • Suggestion automatisée de recommandations de lecture, également soumises à validation éditoriale préalable.

L’École des lettres s’interdit formellement :

  • De produire ou diffuser des textes, articles ou visuels générés directement par des systèmes d’intelligence artificielle sauf à des fins d’information ou de formation de son lectorat dans le cadre d’analyse critique de cet outil pour son usage professionnel.
  • De produire ou commander des illustrations générées par des systèmes d’IA, sauf recours exceptionnel à des banques d’images officielles dûment identifiées et validées. Dans ce cas, le recours à l’IA sera expressément et clairement indiqué.

Enfin, dans un souci de responsabilité environnementale et de sobriété numérique, l’École des lettres limite strictement le recours à ces technologies à ses besoins professionnels essentiels.

Environnement et responsabilité écologique

L’École des lettres est engagée dans la cause écologique. Elle est signataire de la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique : https://chartejournalismeecologie.fr.

La revue s’engage à analyser et réduire l’empreinte écologique de ses pratiques éditoriales et de diffusion, numérique et papier.

Statut des contributeurs

Les contributrices et les contributeurs de l’École des lettres peuvent être journalistes, pigistes, enseignants, auteurs, rédacteurs spécialisés. La revue reconnaît et valorise cette diversité d’expertises dans le respect des règles déontologiques journalistiques.

Une clause de transparence est appliquée : lorsque des auteurs collaborant à la revue publient eux-mêmes un ouvrage chroniqué, cette qualité est expressément précisée.

Écriture inclusive

L’École des lettres est attachée à un usage raisonné de l’écriture inclusive, tout en veillant à garantir en priorité la lisibilité, l’accessibilité et la fluidité des textes.

Version du 29 mai 2025

L'École des Lettres - Revue pédagogique, littéraire et culturelle
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