Lancement de la consultation nationale sur le socle commun de connaissances, de compétences et de culture et le projet de programme de l’école maternelle

Consultations 2014-2015La consultation nationale sur le socle commun de connaissances, de compétences et de culture, qui définit la culture commune que chaque élève doit acquérir au cours de la scolarité obligatoire, et sur le projet de programme de l’école maternelle, est lancée à partir de ce lundi 22 septembre et jusqu’au 18 octobre 2014.
Cette consultation revêt un caractère exceptionnel par son ampleur. Plus de 800 000 personnels d’enseignement, d’éducation et d’encadrement sont invités à y participer. Elle permettra de recueillir les avis et les propositions des professionnels de l’école sur les projets proposés par le Conseil supérieur des programmes (CSP).
Dans les écoles et les collèges, une demi-journée banalisée est organisée afin de permettre aux personnels de se réunir et d’échanger.

Pour le projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture, les personnels sont invités à s’exprimer à partir d’un questionnaire entièrement numérique. Après une réflexion collective en école et en établissement, tous les personnels pourront ainsi donner leur avis, à titre individuel et anonyme. Dans les écoles maternelles, la consultation sur le projet de programme se déroule à partir d’un guide élaboré par le ministère.
Un espace numérique dédié aux consultations nationales a été mis en place sur le site Éduscol. Les contributions directes émanant du grand public peuvent y être déposées.
À l’issue de la consultation, une synthèse sera rendue publique et des modifications pourront être apportées aux projets de texte initiaux.
Les consultations se poursuivront tout au long de l’année scolaire 2014-2015 et couvriront l’ensemble des contenus d’enseignement de l’école et du collège.
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• Site à consulter : eduscol.education.fr/consultations-2014-2015.
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l'École des lettres
l'École des lettres

Un commentaire

  1. Le projet de socle commun de connaissances est une excellente base de travail et de redéfinition des compétances. J’ajouterai cependant quelques points qui me semblent essentiels:
    les points concernant la proposition elle-même:
    La gargouille, ou comment diriger le flux des réponses vers la sortie imposée:
    Le questionnaitre est orienté de telle sorte que l’évaluation du brevet des collèges soit clairement éliminé, comme si les propositions théoriques du projet proposées pour l’évaluation avaient déjà faits leurs preuves et qu’il était hors de question de maintenir deux systèmes d’évaluation.
    C’est donc une proposition de rupture complète, avec le souhait évident de perdre toute trace de mesure de comparaison et donc de l’évaluation de la mise en place de cette proposition de méthodologie. Il serait donc souhaitable et prudent de conserver le système d’évaluation du brevet qui permet une comparaison historique de notre système pédagogique.
    Ne devrions-nous pas avoir des élèves qui obtiennent de meilleures notes avec une méthodologie d’apprentissage plus performante? C’est la question qui semble vouloir être totalement évitée et habilement contournée.
    Quelle consultation!
    Supprimez le brevet, point.
    Le bas relief:
    Le principal problème de notre société est l’évaluation des performances, dans tous les secteurs d’activité, justice, politique,…enseignement, et à tous les échelons.
    Dans ce socle commun, l’accent est mis sur l’évaluation, mais pas comme un outil de gestion de la performance, mais plutôt comme celui d’une perception morale.
    Or l’évaluation, les évaluations sous toutes leurs formes, doivent être les leviers de demain. Il ne s’agit pas de cacher la misère, une fois de plus et donner de faux espoirs aux familles.
    Où est citée la valeur du travail, dans ce texte? Où sont les devoirs de chacun, …je ne dis pas les règles, mais bien les devoirs. Comment prouver aux élèves que leur travaux communs seront plus efficaces que leur travail individuel quand toute la société d’aujourd’hui est fondée sur l’individualisme?
    Le projet est louable, mais le déguisement déplorable.
    L’élève, tout comme notre société, doit apprendre à évaluer, s’évaluaer et à prendre et accepter des décisions quand cela ne fonctionne pas.
    Non chères familles, tout va bien se passer, on vous donne la certitude qu’ils iront jusqu’au bout et qu’ils auront tous le même diplôme social.
    Fin de la performance.
    Bienvenue à la culture publique de la com dans l’enseignement.
    Bienvenue aux écoles privées.

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