Usages et mésusages de l’histoire au temps de la présidentielle

La manière d’aborder les questions historiques durant la campagne pour briguer le plus haut poste de l’État doit faire l’objet d’une vigilance forte tant les référentiels politiques structurant la pensée et le débat sont devenus peu lisibles. Les enseignants peuvent proposer une grille de lecture des usages électoraux de l’histoire.

Par Alexandre Lafon, historien et professeur d’histoire

La manière d’aborder les questions historiques durant la campagne pour briguer le plus haut poste de l’État doit faire l’objet d’une vigilance forte tant les référentiels politiques structurant la pensée et le débat sont devenus peu lisibles. Les enseignants peuvent proposer une grille de lecture des usages électoraux de l’histoire.

Par Alexandre Lafon, historien et professeur d’histoire

La France est un grand pays d’histoire. La République se nourrit du récit historique d’une nation construite sur des siècles de batailles, d’invasions et de gestes de grands héros, religieux ou laïques. L’État, la Nation, la France, la République sont, pour les Français, le produit d’une histoire séculaire dont les historiens, depuis Jules Michelet, ont pour tâche de redonner vie. La place de ce que l’on a appelé le « roman national » dans les manuels scolaires jusque dans les années 1960 signale ce rapport si fort au passé, ciment de la communauté nationale.

Cette passion française se lit à travers la richesse et la diversité des titres en lien avec l’histoire publiés chaque année, le succès de certains ouvrages d’historiens spécialistes, leur place dans les débats contemporains. Ils sont même invités sur les plateaux de télévision ou dans des émissions de radio du service public, qui compte un nombre étonnant d’émissions dédiées à l’histoire.

La discipline historique est fortement ancrée à l’école, du primaire au lycée professionnel. Voici quelques années, la polémique suscitée par son éventuelle suppression en classe de terminale scientifique témoignait de l’attachement des Français à cet apprentissage fondateur de la citoyenneté. Car l’histoire enseignée est pensée comme une discipline devant, entre autres, développer l’esprit critique, pour « poser des questions, se poser des questions».

Préserver la chaîne du passé

Depuis les années 1970, cette place de l’histoire (et des mémoires) a été réaffirmée dans la recherche, l’enseignement et l’espace public. Successivement, la fin des terroirs et des Trente Glorieuses, la chute du communisme et la postmodernité et son « présentisme » expliqueraient cette présence des enjeux de mémoire, de l’histoire (voir ainsi le grand succès annuel de la manifestation les Rendez-vous de l’histoire de Blois, dans le Loir-et-Cher) et du patrimoine.

Ce triptyque dynamique témoigne du souci de conserver et préserver la chaîne du passé plus que de justifier d’une appartenance politique fondée sur un passé militant. Les présidents successifs, premiers personnages de l’État, ont incarné ce mouvement, de Valéry Giscard d’Estaing à François Mitterrand, de Jacques Chirac à Emmanuel Macron.

Tous les cinq ans désormais, le grand soir politique attendu de l’élection présidentielle réveille les instincts. Référence aux figures marquantes de l’histoire de France, expression d’une opinion historienne sur le passé : il est attendu des candidats ou candidates qu’ils ou elles affirment leur vision de la France pour donner les clés du programme qu’ils ou elles souhaitent pour les années à venir. Étape obligée pour tout impétrant, assurer la « continuité de la nation », comme le rappellent les historiens. Certains d’entre eux font plus profondément valoir leur lien avec l’histoire de France. À l’extrême gauche ou à l’extrême droite, on ne plaisante pas sur le sujet : la mémoire structure le discours, quitte à pratiquer une révision ou un enfumage total des points de repère traditionnels de la gauche et de la droite pour mieux convaincre les électeurs de tous bords.

Les élus sont tenus de prendre en charge une histoire singulière dans le cadre de leur mandat et d’une politique mémorielle et historique qui sera continuellement interrogée. L’histoire est en premier lieu pensée pour construire son camp ou pour rejeter les autres propositions politiques. Elle est même parfois « niée » car jugée trop militante. En 2017, Emmanuel Macron s’affirmait comme un candidat sans histoire précise, adepte de l’œcuménisme historique et de la « réconciliation des mémoires ». Cette réconciliation avait pour objectif de construire du vivre-ensemble. L’œcuménisme historique s’inscrit surtout alors dans le libéralisme (explicite ? implicite ?) du programme du futur candidat, à l’image de celui développé par le candidat Valéry Giscard d’Estaing en 1974. Son programme de modernité faisait alors fi du passé pour se concentrer sur l’avenir. Mais quel avenir sans histoire ?

Dans ce cadre, il serait candide de penser que les usages de l’histoire ne s’acoquinent pas avec la falsification, l’instrumentalisation lorsqu’il s’agit de politique et d’élections. L’histoire revisitée, débarrassée des références gênantes, recomposée, peut devenir une base malléable au gré du public à convaincre. Cette fabrique de l’histoire politisée s’élabore au grand dam des historiens professionnels qui n’hésitent pas à descendre dans l’arène lorsque cela est nécessaire. Un Comité de vigilance face aux usages publics de l’histoire (CVUH) avait vu le jour en 2005 à la suite de plusieurs lois dites mémorielles afin de restituer les « enjeux du passé » et mettre à distance son instrumentalisation au présent.

Il s’agit de réaffirmer cette vigilance face aux usages publics de l’histoire durant la campagne présidentielle et en particulier face à ses mésusages qui rendent si peu lisibles les référentiels politiques structurant la pensée et le débat. Pour y voir plus clair dans le brouillard et le brouillage du passé. Les enseignants à l’école, vigies critiques, peuvent profiter de ce temps particulier et des nombreux livres et analyses qui leur sont proposés pour étudier ou discuter de la posture historienne des candidats.

Il n’y a plus de repères

Les discours prononcés par les candidats ou candidates à l’investiture suprême sont des supports pédagogiques de premier plan, comme les ouvrages qui ne manquent pas d’être publiés par les unes ou les autres pour présenter leur programme. Ils dévoilent en creux ou franchement le rapport qu’ils ou elles peuvent affirmer au passé, aux mémoires, à l’histoire.

Soumis au suffrage universel, les prétendants à l’investiture suprême, depuis 1958, usent traditionnellement de l’histoire comme d’un référentiel qui dit leur grande orientation idéologique. François Mitterrand, héritier de la gauche socialiste, promeut en 1981 une histoire d’en bas. Lors de sa victoire de mai 1981, il ne manque pas de citer la revanche des « oubliés de l’histoire », ce peuple souverain qui l’a conduit à l’Élysée après le monarchique Valéry Giscard d’Estaing. Il évoque aussi le mariage de la gauche et de la Nation par la figure panthéonisée de Jean Jaurès, sans oublier le Front populaire et la Libération. En héritier du gaullisme, Jacques Chirac cite le général lors de son discours d’investiture le 17 mai 1995.

L’intensification des usages falsifiés de l’histoire, ou « syncrétisme historique », se découvre essentiellement à partir de 2007. Cette année-là, puis durant son mandat, Nicolas Sarkozy œuvre à brouiller les repères. L’histoire semble avoir moins d’emprise sur la constitution politique de ce président libéral et atlantiste. Elle apparaît davantage comme un moyen de rallier le plus grand nombre, un instrument politique assumé comme tel, quitte à amalgamer les appartenances politiques. Le candidat Sarkozy se réfère à Jaurès comme à de Gaulle, aux élites comme au peuple. L’histoire sert son dessein : « ni droite, ni gauche ». Il fallait rompre avec ses deux prédécesseurs. Nicolas Sarkozy, en multipliant les références, veut « faire la synthèse de l’ordre et du mouvement » (discours de Dijon du 23 mars 2007), synthèse du passé pour une projection plus dynamique vers l’avenir, dans une sorte de trajectoire linéaire[1].

La réconciliation selon Macron

Afin de rompre pleinement avec son prédécesseur, le candidat socialiste François Hollande revient en 2012 sur le clivage traditionnel droite-gauche. Le discours du Bourget de janvier 2012, par exemple, est l’occasion de réaffirmer un puissant repère de la gauche républicaine : la Résistance corrézienne (franc-tireurs et partisans) et les martyrs de Tulle, exécutés, pendus aux balcons de la ville, déportés lors de la remontée de la division nazie Das Reich vers le front normand en juin 1944.

Une autre date accompagne cette première référence, celle de l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République en mai 1981, comme symbole de l’union de la gauche et de son accession à la tête de la République. Les révolutions de 1789 et 1848 sont également citées comme des repères essentiels, avec le Front populaire et la création de la Sécurité sociale en 1945. Hommes d’État républicains, Clemenceau et Pierre Mendès France constituent les références attendues du candidat socialiste. L’histoire est ici convoquée pour redire l’identité de la gauche française.

Emmanuel Macron se détache clairement de ces repères comme candidat. Il préside cependant les cérémonies commémoratives dédiées en 2018 à Georges Clemenceau, « homme d’ordre » et symbole de la victoire de 1918. Le candidat de La République en marche fuit les références politiques et les grands messianismes, et préfère promettre la « réconciliation des mémoires ». Il affirme que l’histoire politique clive plus qu’elle ne rassemble. Ses héros sont davantage littéraires que directement politiques : il cite volontiers Victor Hugo, l’écrivain plus que le républicain, qui peut rassembler la gauche républicaine et la droite cultivée. Le « ni droite, ni gauche » reprend ainsi vie, pour le plus grand malheur de la science historique et des mémoires politiques qui y sont attachées.

L’extrême droite et son histoire fourre-tout

Après avoir ainsi montré l’intense rapport à l’histoire des candidats à l’élection présidentielle, l’enseignant, qui a permis aux élèves de mieux cerner le rapport entre identité politique et intensions électorales, peut développer l’usage politique de l’histoire par les extrêmes.

L’extrême droite zemmourienne brille aujourd’hui au firmament du fourre-tout historique. Face aux mésusages de l’histoire par l’éditorialiste candidat, deux collectifs d’historiens et d’historiennes ont décidé de mettre en évidence ses nombreuses erreurs et manipulations[2].

Éric Zemmour multiplie en effet les références au passé (de toutes les grandes périodes), en particulier dans le clip de lancement de sa campagne officielle, fin novembre 2021, qui peut être un élément intéressant d’analyse en classe. Éric Zemmour, en se présentant comme un homme pétri d’histoire, se met en scène tel un nouveau de Gaulle ressurgi du passé pour « sauver » la France. Ce dispositif spectaculaire (qui renvoie aussi à l’usage des réseaux sociaux comme outils fondamentaux de communication) et l’histoire caricaturale qu’elle appelle, réveillent les poncifs les plus datés associés au « roman national » : cette manière de récit historique glorifiant le passé du pays, tout entier construit de manière linéaire vers l’édification d’un État et d’une nation puissante[3].

Ce roman national se dessine pour le candidat Éric Zemmour par le haut. Il n’évoque que les figures individuelles marquantes, héroïques d’une histoire nationale mythifiée : Clovis, Richelieu, Pétain. Ce dernier, réhabilité (n’a-t-il pas permis de « sauver » les Juifs français ?), permet de restaurer le lien entre droite et extrême droite. L’histoire est politisée à outrance et sert à légitimer son propos sur la France d’aujourd’hui : manque d’un pouvoir fort, besoin d’une France puissante et impérialiste, construite par des hommes tout aussi puissants (puisque les femmes, comme les ouvriers du reste, sont absentes de son panthéon mémoriel et historique).

L’idée de déclin

Cette légitimation passe aussi par l’idée de déclin. Depuis le XVIIIe siècle, les Lumières et la Révolution de 1789 corrompent l’idée du pays profond en promouvant la France égalitaire et universaliste. Elles bradent surtout son unité fondée sur le christianisme (à la différence des fondements du roman national laïque de la IIIe République) devant l’expansion de l’islam. La perte de l’Algérie française face aux indépendantistes du FLN se pense comme les prémices de ce mouvement de fond qui aboutira au « grand remplacement » de la race française sur son propre territoire.

Cette falsification du passé assumée s’inscrit dans le continuum des extrêmes droites en France. Le polémiste candidat Zemmour reprend à son compte les diatribes d’un Édouard Drumont (polémiste antisémite et antidreyfusard[4]) ou d’un Charles Maurras, chef de file de la Ligue d’Action française. La modernité du discours se lit dans la haine de l’islam et la question de l’identité de la France prétendument en péril.

La réception somme toute positive de ses propos dans une partie non négligeable de la société française pose question. Elle dit sans doute le sentiment de déclassement d’une partie de la population vieillissante ou en marge devant l’accélération de la mondialisation économique et culturelle. Elle révèle la crispation des identités et des communautarismes face aux pauvretés et l’échec des minces politiques publiques de recomposition des liens sociaux mises en œuvre.

Ce contexte délétère nourrissait déjà la rancœur à l’origine de la montée de l’extrême droite dès les années 1980 en France. Plus profondément, cette difficulté d’énoncer les faits historiques et leurs significations justes s’ancre dans le développement de la médiasphère de l’immédiat et des réseaux sociaux, de l’information en continu et de la désinformation des conglomérats médiatiques qui inondent les sociétés de rumeurs, de fausses nouvelles et de falsifications. Donald Trump n’hésitait pas, à longueur de tweets, à invoquer la réalité d’une « vérité alternative » pour mieux convaincre ses (futurs) partisans. Ainsi, les sciences sont-elles accusées de tous les mots, l’histoire avec les autres, et les historiens condamnés comme empêcheurs de mentir en rond.

Une histoire largement mobilisée par tous les partis

L’extrême gauche nourrit, elle aussi, un imaginaire historique très dense. La place de l’histoire y est traditionnellement importante. Pour le candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, l’histoire de la Révolution française apparaît fondatrice. « Le tonnerre de la Révolution » crée le peuple, « le peuple lui-même qui devenait l’acteur de l’histoire », souligne-t-il au micro d’Emmanuel Laurentin en 2012. Les figures révolutionnaires de Maximilien Robespierre et de Saint-Just s’inscrivent pour lui dans un panthéon héroïque contre les fédéralistes. L’histoire est un réservoir d’acteurs, d’actions pour le politique qui se doit de capter le « sens du moment » historique.

Jean-Luc Mélenchon distingue plusieurs histoires : celle des scientifiques qui doivent travailler « à l’abri » du tumulte présent pour dégager les vérités du passé ; celle des politiques, chaude, émotive, âpre aux débats qui fondent les appartenances nécessaires.

Les autres familles politiques distinguent également leur étendard et leur sens de l’histoire. Cette dernière, mobilisée à des fins électoralistes, surgit lorsqu’il s’agit de trouver un point d’accroche contre son adversaire politique ou de se distinguer. Au moment de prendre la présidence de l’Union européenne en janvier 2022, le gouvernement a choisi l’emblème de l’Union pour pavoiser exceptionnellement l’Arc de Triomphe. Valérie Pécresse, candidate « Les Républicains », exprime son patriotisme pour dénoncer l’absence du drapeau français. Contre les propositions historiennes et mémorielles du président Emmanuel Macron, elle affirme l’importance d’un récit construit de l’histoire, fondé sur des héros et des mythes. D’abord une idée nationale, puis européenne, ancrée dans le libéralisme porté par la candidate de droite. La Nation et la France, plus que la République, à la différence de la candidate socialiste, Anne Hidalgo, qui brandit ses origines espagnoles républicaines pour mieux asseoir son vœu de construction d’une République sociale plus juste.

Ainsi, tous les candidats s’appuient sur l’histoire soit pour se différencier ou attaquer leurs adversaires politiques directs (par exemple, Valérie Pécresse contre tout à la fois Emmanuel Macron et Éric Zemmour), soit pour installer un imaginaire qui structure leurs propositions pour une France de demain.

Les extrêmes sont les plus avancées sur ce terrain, l’extrême droite d’Éric Zemmour, dans les pas du Rassemblement national, jouant de la fibre identitaire historique pour amener le plus de Français à soutenir son programme. Et à ce jeu, le candidat Zemmour ne se contente pas, à l’image d’Emmanuel Macron, d’un nivellement des références historiques, d’un positionnement au-delà de l’histoire post-moderne. Il recompose un passé mythique des grandes figures de combat, sans profondeur populaire, afin de donner à la France une nouvelle eschatologie, un nouvel horizon : contre celles et ceux qui jouent à dénaturer son identité spirituelle et culturelle dans le contexte d’un choc de civilisations conduisant à la destruction d’une Europe blanche et chrétienne. Ce fantasme nie toutes les recherches historiques et toute la méthode historienne, si utile au débat démocratique.

La grille de lecture des enseignants

Les enseignants doivent proposer une grille de lecture des usages électoraux de l’histoire. En faisant travailler leurs élèves sur des extraits de discours, des interventions radio ou télédiffusées, il est possible de mettre en lumière pour chacun et chacune les repères historiques convoqués, les filiations affirmées et les mésusages assumés.

Les quelques références d’ouvrages d’historiens cités témoignent du riche travail critique mis à disposition des enseignants pour préparer leurs cours, des rencontres, des expositions dans les CDI (histoire, français, éducation aux médias, professeurs documentalistes). Le temps de l’élection présidentielle ouvre souvent une période intense de discours et de débats. Elle apparaît comme un temps trouble de l’histoire. Elle nécessite une vigilance accrue de la part des historiens mais également de toutes les forces critiques qui prennent part aux débats. L’élection présidentielle invite les Français à choisir leur plus important représentant qui porte une charge symbolique très puissante dans la Ve République. Elle est une rencontre entre une personnalité et le peuple, dont les pouvoirs concrets ont été finalement amoindris dans une France associée à la gouvernance européenne ou mondialisée.

La chute du communisme et la fin des grandes idéologies politiques, associées la sécularisation constante de la société, ont conduit à la perte de repères politiques et des cultures politiques clivées. Le « ni droite, ni gauche » qui sert tant à certains prétendants, dessine un lieu commun politique censé faciliter le dialogue entre le candidat et ses électeurs. Il conduit surtout à un brouillage. Comme le soulignent les auteurs de Comment Sarkozy écrit l’histoire de France[5], il sert à « dépolitiser l’histoire en neutralisant ou en détournant la charge idéologique de ses symboles ».

Depuis 2007 et les trois derniers présidents, cette dynamique semble s’être renforcée. Le processus de libéralisation de l’histoire aboutit à l’affirmation zemmourienne d’un fourre-tout dans lequel l’on peut aller piocher sans scrupule, en fonction des questions posées, de l’électorat convoité, de l’humeur. Au final, cette mise à distance de références passées clivées noie en surface les oppositions politiques. Elle sape les conditions même de la démocratie, fondée sur le débat et soutient alors l’abstention des plus jeunes électeurs, ce mal endémique.

A. L.

Bibliographie et sitographie

  • Coll., Zemmour contre l’histoire, Tract (n°34), Gallimard, 2022.
  • Le site du Comité de vigilance face aux usages publics de l’histoire (CVUH) https://cvuh.hypotheses.org/
  • Suzanne Citron, Le Mythe national. L’histoire de France revisitée, Paris, Les Éditions de l’Atelier, 1987, et https://www.lhistoire.fr/classique/%C2%AB-le-mythe-national-%C2%BB-de-suzanne-citron
  • Laurent Joly, La Falsification de l’Histoire : Éric Zemmour, l’extrême droite, Vichy et les juifs, Grasset, 2022.
  • Philippe Joutard, Histoire et mémoires, conflits et alliances, Paris, La Découverte, 2013.
  • Gérard Noiriel, Le Venin dans la plume : Édouard Drumont, Éric Zemmour et la part sombre de la République, Paris, La Découverte, 2019.
  • Nicolas Offenstadt, Sophie Wahnich, Laurence De Cock, Fanny Madeline, Comment Nicolas Sarkozy écrit l’histoire de France, Marseille, Agone, 2008.

Notes

[1] Laurence de Cock, Fanny Madeline, Nicolas Offenstadt, Sophie Wahnich, Comment Nicolas Sarkozy écrit l’histoire de France, Marseille, Agone, 2008.

[2] Coll., Zemmour contre l’histoire, Tract n°34, Gallimard, 2022 et Laurent Joly, La Falsification de l’Histoire : Éric Zemmour, l’extrême-droite, Vichy et les Juifs, Grasset, 2022.

[3] Lire à ce sujet l’incontournable étude critique de Suzanne Citron, Le mythe national. L’histoire de France revisitée, Paris, Les Éditions de l’Atelier, 1987.

[4] Sur ce thème, le livre passionnant de l’historien Gérard Noiriel, Le Venin dans la plume : Édouard Drumont, Éric Zemmour et la part sombre de la République, Paris, La Découverte, 2019.

[5] Nicolas Offenstadt, Sophie Wahnich, Laurence De Cock, Fanny Madeline, Comment Nicolas Sarkozy écrit l’histoire de France, Marseille, Agone, 2008.

Alexandre Lafon
Alexandre Lafon