Jusqu’au XIIIe siècle, la prose était associée à l’idée de vérité, celle de l’histoire, de la science, de la théologie, et les vers passaient pour ne convenir qu’à la fiction. En une vingtaine d’années, c’est l’essor du roman arthurien qui assure à la prose un développement extraordinaire, au point que cette prose en langue vernaculaire, en « roman », finit par donner la dénomination la plus générale d’un genre qui devait devenir multiforme, le roman.