Pour illustrer l’objet d’étude, « les représentations du monde » (spécialité Humanités, littérature et philosophie en classe de première), la dernière pièce de Shakespeare met en scène l’influence des grandes découvertes et l’émergence du rationalisme. Elle se fond aussi sur la combinaison parfois antagoniste entre les croyances magiques, le savoir-faire et les savoirs.
Par Stéphane Labbe, professeur de lettres (académie de Rennes)
Ce parcours, à partir des textes de la poétesse québécoise, propose une suite de lectures d’autres poètes où les figures d’analogie mettent en lumière le lien privilégié de l’homme avec la nature. Complice fidèle, elle image son monde intérieur avec une infinité de nuances.
Par Haude de Roux, professeure de lettres (académie de Paris)
Pour les bacheliers 2024, une séquence pédagogique avec corrigés d’un commentaire d’extrait de De la littérature, de Madame de Staël, et d’une dissertation sur Manon Lescaut, de l’Abbé Prévost.
Par Stéphane Labbe, professeur de lettres (académie de Rennes)
Avec sa dernière pièce, Nathalie Sarraute continue d’explorer la « source secrète de notre existence ». Au programme des œuvres pour les élèves de première générale, dans l’objet d’étude « Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle », cette analyse montre aussi comment la dramaturge joue avec les codes du théâtre.
Par Eddie Breuil, professeur de lettres (académie de Lyon)
Le 27 janvier 2024 aura lieu le 79e anniversaire de la libération d’Auschwitz. Le voyage scolaire dans ce complexe concentrationnaire est devenu un point de passage obligé de ce qui est convenu d’appeler le « devoir de mémoire ». Détruits puis aménagés, les deux camps, musée et mémorial d’Auschwitz, peuvent laisser une impression partagée entre recueillement difficile et malaise possible face au tourisme morbide. Une telle visite doit s’accompagner d’une réflexion pédagogique approfondie.
Par Alexandre Lafon, historien et professeur d’histoire (académie de Toulouse)
Apprenant qu’il est condamné à une mort prochaine, un homme reprend contact avec sa famille et tente de remettre de la cohérence dans son existence. Révélé sur scène, ce texte peut s’inscrire dans le parcours « Crise familiale, crise individuelle », et soutenir des analyses sur les modalités de discours et l’interprétation d’un texte.
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres, Inspé Paris Sorbonne-Université
Un manga tel que Naruto n’est pas une autobiographie, mais il peut sensibiliser les lycéens au thème de la quête de l’identité. Il peut ainsi les introduire à une lecture plus autonome des écritures autobiographiques, au programme de la seconde bac pro.
Par Édith Taddei, professeur de lettres et formatrice à l’Inspé (académie de Versailles)
Faire des « portraits d’après nature », mettre sous les yeux les vices en action, tel est
le projet de La Bruyère dans ses Caractères. Ce parcours part des salons pour creuser le désir de paraître jusqu’aux artistes et plasticiens contemporains.
Par Haude de Roux, professeure de lettres à Paris
Dans son essai L’Art du roman, publié en 1986, Milan Kundera écrit : « L’esprit du roman
est l’esprit de complexité. Chaque roman dit au lecteur : ‘‘Les choses sont plus compliquées que tu
ne le penses’’. » Cette citation peut-elle éclairer votre lecture de Manon Lescaut ? Développez.
Par Stéphane Labbe, professeur de lettres (académie de Rennes)
Le sujet d’agrégation interne de didactique en janvier dernier invitait à réfléchir sur la relation père-fils autour d’un corpus réunissant Corneille, Racine, Molière et Diderot. Le sujet peut être converti en séquence sur l’autorité paternelle pour les élèves de seconde, dans l’objet
d’étude « Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle ».
Par Laetitia Malpot, professeure agrégée de lettres