
L’autrice des récents Ne Change jamais !, La Capucine ou Pour Lily. Quartier sensible était la marraine de la 16e journée de refus de l'échec scolaire organisée par l'Afev1, le 27 septembre dernier, sur le thème « Tous égaux devant la lecture ? ». C’est l’occasion d’évoquer sa passion pour la lecture et les ateliers d'écriture qu'elle organise avec des classes.
Propos recueillis par Ingrid Merckx, rédactrice en chef

Retour sur un parcours en trois étapes pour mieux appréhender la lutte contre le racisme avec des jeunes de Clichy-sous-Bois et Montfermeil :
les émeutes de 2005, la marche pour l’égalité de 1983, et Atlanta,
berceau de Martin Luther King.
Par Jean-Riad Kechaou, professeur d'histoire-géographie et EMC à Chelles (77)

Pour Orwell, la misère du monde rend impossible une attitude strictement esthétique dans l’écriture. Pour lui, l’écrivain se doit de révéler le réel,
c’est un engagement moral et politique.
Par Stéphane Labbe, professeur de lettres

Géraldine Guillier a traduit le roman d’Orwell pendant le confinement. Attentive à d’autres traductions, elle a été frappée par l’actualité de certaines phrases et insiste sur la part d’espoir qui résiste dans les pages.
Propos recueillis par Stéphane Labbe

Pour explorer la situation de l’individu face au pouvoir,
le roman de George Orwell est un cas d’école. Il permet une réflexion
sur l’utopie et la contre-utopie, sur la novlangue et la surveillance de masse et sur le désir, la conscience et la trahison. Il offre aussi des perspectives grammaticales sur les subordonnées hypothétiques.
Par Stéphane Labbe, professeur de lettres

Les œuvres d’Orwell sont passées dans le domaine public en 2021. Depuis, 1984 a connu pas moins de cinq adaptations graphiques.
Les comparer permet de mesurer la puissance d’évocation du texte
et d’élaborer des arguments techniques et critiques.
Par Marie-Astrid Clair, professeure de lettres (Paris)

Tiraillé entre les écrivains de l’imaginaire, comme Poe et Lovecraft,
et les classiques que sont Balzac, Camus, Kafka ou Dostoïevski, Philip K. Dick a épousé la science-fiction pour fertiliser ses questionnements métaphysiques et secouer notre rapport à la réalité.
Par Inès Hamdi,
professeure de lettres au collège Victor-Hugo à Noisy-le-Grand (93)