Pierre Lemaitre : « J’ai envie que mes histoires touchent le plus de monde possible. »

Le 7 novembre, l’auteur d’Au revoir là-haut, accompagné des scénaristes et illustrateurs ayant travaillé sur les adaptations de ses romans en BD, étaient réunis au cinéma du Panthéon pour discuter de narratologie à l’occasion de la parution de Miroir de nos peines*.
Propos recueillis par Ingrid Merckx, rédatrice en chef

Marie Desplechin : « C’est vous qui êtes le créateur du livre»

L’autrice des récents Ne Change jamais !, La Capucine ou Pour Lily. Quartier sensible était la marraine de la 16e journée de refus de l'échec scolaire organisée par l'Afev1, le 27 septembre dernier, sur le thème « Tous égaux devant la lecture ? ». C’est l’occasion d’évoquer sa passion pour la lecture et les ateliers d'écriture qu'elle organise avec des classes.
Propos recueillis par Ingrid Merckx, rédactrice en chef

« Notre cap pour l’école du futur, c’est le partage du commun »

À l’occasion de la parution d’un essai sous forme de dialogue avec le philosophe Abdennour Bidar, le pédagogue Philippe Meirieu tente de redéfinir des fondamentaux nécessaires à l'école : se construire, échanger des questions et des savoirs, se retrouver dans des œuvres.
Propos recueillis par Ingrid Merckx, rédactrice en chef de L’École des lettres

« Ce qui me pousse à écrire, c’est la question de la manipulation des masses »

Brigitte Giraud
La romancière Brigitte Giraud publie Porté Disparu, une fiction découpée en monologues autour de la disparition d’un jeune homme de 17 ans. Le drame est survenu après un exposé en cours d’histoire sur les premiers autodafés nazis et la répression des homosexuels.
Propos recueillis par Ingrid Merckx, rédactrice en chef de L’École des lettres

« Un marchepied vers des découvertes »

Pour Sébastien Cavalier, président du pass Culture, le projet gouvernemental porté par le candidat Macron en 2017, en direction des jeunes de 18 ans, n’a connu qu’une seule version évolutive. Dernières innovations : s’étendre aux jeunes de 15 à 17 ans, ainsi qu’aux établissements scolaires. Le livre reste l’offre la plus prisée chez les jeunes, le spectacle vivant chez les enseignants.
Propos recueillis par Ingrid Merckx, rédactrice en chef de L'École des lettres

« La curiosité et l’intelligence sont parmi ce que nous avons de meilleur »

Science-fiction pas si futuriste, Ce que nous sommes confronte un privilégié équipé d’un cerveau numérique à la brusque perte de la plupart de ses connaissances. Que reste-t-il d’humain en lui ? Zep s'interroge en dessinant un monde où la forêt est devenue un refuge face à une ville qui aspire une énergie phénoménale.
Propos recueillis par Ingrid Merckx, rédactrice en chef de L’École des lettres

« Ce qui nourrit mon œuvre : réfléchir à des possibles »

Bpocalypse d’Ariel Holzl est paru peu avant le premier confinement. Un sacré clin d’œil pour ce roman « post-apo » où des lycéens survivent dans une ville-monde, Concordia, repliée en autarcie après une catastrophe. Ils doivent notamment cohabiter avec une caste de dirigeants décidée à exterminer de nouveaux arrivants mutants.
Propos reccueillis par Ingrid Merckx

Raconte-moi des histoires naturelles

Qui a commencé son exploration par La Hulotte ? Ce journal « le plus lu dans les terriers » ou « dans les nids », la formulation varie, est né mensuel naturaliste, en 1972, dans les Ardennes, avant de devenir trimestriel et d’étendre sa parution à tout le territoire. Il a la particularité d’allier l’humour et la rigueur scientifique pour décrire des animaux et des plantes, et de les illustrer avec des dessins en noir et blanc réalisés par l’auteur des textes, Pierre Déom. Avec ce beau projet, qui a atteint les 150 000 abonnés, cet instituteur et naturaliste a toujours voulu éviter le côté rasoir et jargonneux de certains « cours de sciences nat’ ».