
Création et destruction se croisent dans ces deux œuvres de Balzac et Mary Shelley. Désir vital et pulsion de mort, univers gothique et tentations fantastiques, horreur et féérie : quand les savoirs se retournent contre les créateurs qui en deviennent les esclaves et les spectateurs.
Par Haude de Roux, professeure de lettres

Le parcours du narrateur en quête du temps passé et de sa vie perdue s’apparente à une fuite sur des chemins de désillusion. La société mondaine qu'il retrouve bouleversée par la guerre apparaît en pleine décrépitude morale cependant que lui tente une expérience mystique. C’est l’occasion d’une analyse sur la catabase et l’anabase : descente aux enfers puis rédemption.
Par Jean-Louis Benoit, MCF-HDR, université de Bretagne-Sud, Lorient

Proposer une séquence autour de Jacques le Fataliste, de Diderot, permet de faire réfléchir à la notion de modernité. Le cinéaste Emmanuel Mouret s’est inspiré du drame Histoire de Madame de la Pommeraye, inséré dans ce roman, pour son film Mademoiselle de Jonquières.
Laetitia Malpot, professeure de lettres (académie de Brest)

Du saltimbanque à Sidi Molière, retour sur le parcours de celui qui est devenu un mythe national et l’auteur dramatique le plus traduit, le plus lu et le plus joué au monde. C’est ce que raconte Martial Poirson, professeur d’histoire et d’études théâtrales, dans un essai conçu comme l’album du quadricentenaire.
Par Alain Beretta, professeur de lettres

Cette expression du poète André Velter défend la lecture à voix haute comme moyen de résister
aux commotions du monde. C’est l’occasion de revenir sur la distinction entre l’oralité et le
sonore, et de s’intéresser à la présence de la voix dans l’écrit et à l’implication corporelle des élèves dans la lecture.
Par Jean-Luc Bertolin, IA-IPR lettres, académie de Besançon

Proposée en cinquième – mais pouvant facilement être adaptée pour
la sixième – autour de l’objet d’étude « Regarder le monde, inventer
le monde – Imaginer des univers nouveaux », cette séquence prend appui
sur Charlie et la chocolaterie, de Roald Dahl. Une lecture qui tisse des liens
à partir de la faim, de la gourmandise et de l’imagination, avec d’autres textes comme Oliver Twist ou Hansel et Gretel.
Par Marie-Astrid Clair, professeure de lettres (académie de Paris)

Si faire lire en troisième un tome des Rougon-Macquart peut sembler présomptueux, faire découvrir l’expressivité de Zola à partir d’extraits permet d'assurer la transition vers la seconde. Cette séquence, proposée dans l’axe « Dénoncer les travers de la société », s’articule autour du repas de Gervaise, au chapitre 7 de L’Assommoir.
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres, Inspé Sorbonne université.

Le « petit coquillage de pâtisserie si grassement sensuel sous son plissage sévère et dévot » cher à Marcel Proust est une expérience à la fois sensorielle, mémorielle et littéraire. Il est le déclencheur d’une réflexion sur le temps.
La gastronomie est partout dans La Recherche, et les sens ont partie liée
avec la mémoire, clef de l’écriture.
Par Laetitia Malpot, professeure de lettres

Après la subordination corrélative et l’exemple des consécutives, cette séquence pédagogique décortique la subordination corrélative avec les comparatives. Exercices et corrigés en fin de séquence.
Par Yves Lucas, professeur de lettres (académie de Rennes)

Exercices de style est paru en 1947. Raymond Queneau tient la gageure de donner quatre-vingt-dix-neuf versions de la même anecdote. Adapté en chansons et au théâtre, ce défi de réécriture oulipienne constitue une belle façon d’entrer en matière au collège comme au lycée.
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres,
Inspé Sorbonne Université.