Dante Alighieri : « La Divine Comédie ». Pourquoi lire Dante en 3e ? Étude d’extraits

Il n’est pas indispensable de connaître, pour apprécier le texte de Dante, le détail de toutes les références qui le nourrissent, références que l’édition abrégée a choisi d’alléger. Il n’est même pas toujours utile de savoir exactement quelle fut la réalité de l’existence de certaines personnalités rencontrées au cours de ce voyage initiatique. Quelques notes peuvent y aider et permettre d’éclaircir un discours parfois trop allusif, mais leur accumulation risquerait d’écraser le poème sous une érudition stérile. Car, si l’on souhaite entreprendre la gageure de faire lire à des élèves cette œuvre universellement célèbre, il faut accepter de l’aborder de façon humble et d’introduire une dimension ludique dans son approche. C’est ce que propose cette étude suivante. Elle ne prétend pas fournir une analyse fouillée de « La Divine Comédie », mais pourrait agir comme une « introduction apéritive », une façon de donner envie de s’approprier le texte et d’en dépasser les difficultés. Cet article se limite à trois chants empruntés à « L’Enfer », la première partie du livre, la plus célèbre, et aussi la plus représentative de l’œuvre. Pour ces trois chants, l’article suggère une démarche en trois temps : une lecture personnelle par les élèves ; un test de lecture et de compréhension sous forme de « quizz » ; une correction détaillée du questionnaire à choix multiples, à partir duquel sera développé un début de commentaire. On peut bien entendu imaginer de reproduire l’exercice pour d’autres chants extraits du « Purgatoire » et du « Paradis ».
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troisième
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