« La jubilation d’un bouche-à-oreille public »

Cette expression du poète André Velter défend la lecture à voix haute comme moyen de résister aux commotions du monde. C’est l’occasion de revenir sur la distinction entre l’oralité et le sonore, et de s’intéresser à la présence de la voix dans l’écrit et à l’implication corporelle des élèves dans la lecture.
Par Jean-Luc Bertolin, IA-IPR lettres, académie de Besançon
« La poésie s’est toujours inventé des lieux. Et pas seulement dans les livres. De temples en châteaux, de tréteaux en boudoirs, de théâtres en salons, guinguettes, cabarets, bistrots, préaux, stades, chapiteaux, roulottes, librairies, bibliothèques, elle a, selon les âges, vaticiné, charmé, séduit, forcé l’écoute, diverti, enflammé, mobilisé, enchanté les esprits et les coeurs. » […]

PLAN DE LA SÉQUENCE
• Un rituel ancré dans le lien affectif
• Lecture communication et lecture interprétative
• Prendre en compte le corps de l’élève
• Lecture oralisée et lecture expressive à l’épreuve anticipée de français
• Confronter les voix
• Pistes de lecture
Niveau(x) d'études :
Tous niveaux
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d’un bouche-à-oreille public »