Au début du XXe siècle, s’ouvrit une ère de retour fidèle aux pièces fondatrices de l’histoire des Atrides avec la vogue des traductions de tragédies grecques. Parallèlement à ce mouvement, s’esquissait un âge qui allait connaître une prolifération des adaptations. Ensuite, le théâtre français vit paraître « Électre » de Jean Giraudoux en 1937, « Les Mouches », de Jean-Paul Sartre, en 1943, « Une fille pour du vent »,d’André Obey, en 1953, « Électre ou la Chute des masques », de Marguerite Yourcenar, en 1954, l’« Électre » de Jean-Pierre Giraudoux en 1965, « La Ville en haut de la colline », de Jean-Jacques Varoujean, en 1969 et « Tu étais si gentil quand tu étais petit », de Jean Anouilh,en 1974. Il est évident qu’une attirance des auteurs pour les tragiques grecs est à l’origine de toutes ces créations originales modernes. Et la première raison de ce goût tient, sans aucun doute, à l’éducation reçue par les dramaturges…