Le peuple de la terre

Exprimant son amour pour la nature et la relation au sauvage, les romans de Jack London témoignent de sa méfiance envers la société capitaliste, mais aussi de sa confiance en une civilisation de justice sociale et de culture.
Par Stéphane Labbe, professeur de lettres en collège et lycée dans l’académie de Rennes
Dans une lettre à Léon Weilskov, Jack London, conduit à réfléchir sur la valeur de son oeuvre, écrit : « Quant à ceux de mes propres livres que je préfère, voilà une question bien difficile. Je crois avoir mis plus de mon coeur dans Le Peuple de l’abîme que dans n’importe quel autre livre […]. J’aime mieux Croc-Blanc que L’Appel de la forêt ; dans La Petite dame dans la grande maison et dans La Vallée de la lune, j’ai exprimé beaucoup de mon amour pour la terre. » La lettre est datée du 16 octobre 1916, London devait trouver la mort un mois plus tard, le 22 novembre. On ne saurait donc lire de témoignage plus rétrospectif de l’écrivain sur l’oeuvre accomplie, même s’il n’avait alors que quarante ans. […]

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