Le surnaturel à l’épreuve du théâtre à machines à la fin du XVIIe siècle

Les années 1679-1680 marquent la fin de trente ans d’âge d’or pour le théâtre à machines (trappes, poulies, effets spéciaux et artifices en tout genre, destinés à simuler l’intervention du merveilleux). Et pourtant, c’est l’époque d’un des plus grands succès de scène et de librairie pour « La Devineresse ou les Faux Enchantements », de Thomas Corneille ) et Donneau de Visé. Sans doute parce que cette pièce à machines repose en fait sur le travestissement burlesque des machines, si bien que cette forme de théâtre devient alors une dénonciation « antithéâtrale » des illusions de la scène, fort au goût d’un public avide de renouvellement des formes dramatiques. Elle est à la fois synthèse de l’esprit libertin et du doute philosophique du XVIIe siècle et annonciatrice de la critique philosophique des auteurs du XVIIIe siècle.
Rubrique :
Siècle :
Magazine spécial : Théâtre à l’âge classique
Niveau(x) d'études :
première
Programmes :
objet d’étude - théâtre
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