L’épreuve de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle. Réflexions et conseils d’un IA-IPR sur des pratiques de classe

Les heures consacrées aux commentaires de textes littéraires correspondent à 70, voire 80% des cours observés par les IA-IPR de lettres au collège et sans doute encore davantage au lycée. Cette pratique continue à constituer, aux yeux des enseignants de français, la part la plus représentative de leur métier. C’est bien souvent avant tout pour « apprendre à lire » que ceux-ci se sentent le plus formés, légitimes, légitimés, et c’est dans cette dominante qu’ils fondent prioritairement leur identité professionnelle, minorant parfois les apprentissages relatifs au « savoir-écrire », au « savoir-parler » ou à l’étude de la langue. Or, mener une véritable « lecture analytique» suppose une vraie dextérité dans ses gestes professionnels, une aptitude certaine à articuler compétences de lecture littéraire, savoirs scientifiques maîtrisés, transposition didactique et savoir-faire pédagogique, la faculté de prendre en compte à la fois le texte dans sa richesse, les enseignements envisagés, mais aussi les élèves réels – l’art de guider avec souplesse et rigueur en même temps. Pour illustrer ces points, poursuivre dans la voie de la réflexivité professionnelle engagée avec le premier article paru dans « L’École des lettres » n°1, août-septembre 2014 et continuer aussi à former au R.A.E.P., cet article s’appuier cette fois sur deux exemples d’études de textes narratifs menées à différents niveaux du collège.
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CAPES
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