« Résilience », ou comment
reprendre forme après un choc

Parvenir à une existence satisfaisante en survivant aux traumatismes : du domaine de la psychologie, le terme de « résilience » a basculé à celui de l’environnement. Il désigne plus souvent une capacité à encaisser des secousses qu’à les combattre. Mais il s’agit quand même de faire face sans disparaître.

Par Marie Pérouse-Battello, rédactrice lexicographe au Service du Dictionnaire à l’Académie française
Le 24 août dernier a été promulguée la loi dite « Climat et résilience » ; le nom en est assez énigmatique, même si le terme de « résilience » est plus ou moins familier à chacun d’entre nous. Ce n’est cependant pas au domaine de l’environnement qu’il est le plus souvent associé par le grand public, mais à celui des sciences humaines, et de la psychologie en particulier. Popularisé en France à la fin des années 1990 par des médecins tels que Boris Cyrulnik ou Michel Manciaux, il désigne en général, dans ce champ disciplinaire, la faculté qu’a un individu ou un groupe de continuer à vivre bien et à se développer en dépit de traumatismes sévères. […]

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