Un conte, trois versions :« Les Fées », de Charles Perrault, « La fée s’est trompée », de Gail Carson Levine, « Le Don de la Fée Mirobola », de Philippe Dumas et Boris Moissard (6e)

Le conte, comme texte clos et de longueur réduite, se prête bien à des travaux variés. Les manuels en usage ne se privent pas de multiplier les morceaux choisis, moins souvent ils proposent des textes intégraux, rarement ils font travailler sur des textes longs. Et pourtant c’est bien là que les effets de sens prennent toute leur dimension, que se découvre vraiment la portée symbolique d’un récit… Il a donc paru intéressant de proposer un vrai roman, qui a la particularité d’être la version revisitée d’un conte de Perrault, « Les Fées ». Ce livre est celui de Gail Carson Levine, « La fée s’est trompée ». L’étude comparative pourra déboucher sur la lecture d’un conte moderne sur le même thème : « Le Don de la fée Mirobola » de Philippe Dumas et Boris Moissard (« Contes à l’envers »,l’école des loisirs). L’élément nouveau que fera apparaître l’analyse est la place qu’occupe le narrateur dans ce texte qui établit une connivence entre le conteur et le lecteur. La notion de parodie sera alors envisagée.
Rubrique :
Niveau(x) d'études :
sixième
Programmes :
lecture - contes
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