Molière tous azimuts

Joyeux, ingénieux, énergique, réjouissant : le spectacle M.O.L.I.E.R.E., mis en scène par Elsa Robinne et joué par la Compagnie Grand Tigre à la Cartoucherie à Paris, permet de réviser les classiques ou de découvrir le répertoire en riant, ce qui n’aurait pas déplu au dramaturge adepte de l’esprit de tréteaux.

Par Philippe Leclercq, critique

« Molière sans frontières » :
le théâtre français vu d’ailleurs

Les 9 et 10 juin au théâtre Montansier, à Versailles, se sont tenues des rencontres internationales dédiées au dramaturge, invitant à un décentrement. Un monde arabe moliéren, Molière en wolof, ou rempart contre les fanatismes contemporains : c’est le regard hexagonal qui s’en trouve transformé.

Par Martial Poirson, professeur d’histoire culturelle, de littérature et d’études théâtrales à l’université Paris 8.

L’Avare chez les Helvètes

Transplantée en Suisse par l’actrice et metteuse en scène Lilo Baur, l’avarice frappe des êtres qui font métier d’argent. Son théâtre physique s’appuie sur une puissante mécanique des corps et joue, à la Comédie-Française, des effets de contraste entre les attitudes des personnages et les lieux où ils se trouvent.

Par Philippe Leclercq, professeur de lettres et critique

Le Malade imaginaire : retour de la mise en scène de Claude Stratz

La Comédie-Française reprend Le Malade imaginaire dans la version à succès créée par cet homme de théâtre suisse en 2001. Il y insiste sur l’obsession de la mort et la légende selon laquelle Molière se savait mourant en l’écrivant. D’autres y voient la satire absolue d’un esprit libre. Un pied de nez magistral.

Par Martial Poirson, professeur d’histoire culturelle,
de littérature et d’études théâtrales à l’université Paris 8.