Pour Orwell, la misère du monde rend impossible une attitude strictement esthétique dans l’écriture. Pour lui, l’écrivain se doit de révéler le réel,
c’est un engagement moral et politique.
Par Stéphane Labbe, professeur de lettres
Géraldine Guillier a traduit le roman d’Orwell pendant le confinement. Attentive à d’autres traductions, elle a été frappée par l’actualité de certaines phrases et insiste sur la part d’espoir qui résiste dans les pages.
Propos recueillis par Stéphane Labbe
Pour explorer la situation de l’individu face au pouvoir,
le roman de George Orwell est un cas d’école. Il permet une réflexion
sur l’utopie et la contre-utopie, sur la novlangue et la surveillance de masse et sur le désir, la conscience et la trahison. Il offre aussi des perspectives grammaticales sur les subordonnées hypothétiques.
Par Stéphane Labbe, professeur de lettres
Les œuvres d’Orwell sont passées dans le domaine public en 2021. Depuis, 1984 a connu pas moins de cinq adaptations graphiques.
Les comparer permet de mesurer la puissance d’évocation du texte
et d’élaborer des arguments techniques et critiques.
Par Marie-Astrid Clair, professeure de lettres (Paris)