L’esprit de complexité dans Manon Lescaut

Dans son essai L’Art du roman, publié en 1986, Milan Kundera écrit : « L’esprit du roman est l’esprit de complexité. Chaque roman dit au lecteur : ‘‘Les choses sont plus compliquées que tu ne le penses’’. » Cette citation peut-elle éclairer votre lecture de Manon Lescaut ? Développez.
Par Stéphane Labbe, professeur de lettres (académie de Rennes)

Les relations père-fils au théâtre

Le sujet d’agrégation interne de didactique en janvier dernier invitait à réfléchir sur la relation père-fils autour d’un corpus réunissant Corneille, Racine, Molière et Diderot. Le sujet peut être converti en séquence sur l’autorité paternelle pour les élèves de seconde, dans l’objet d’étude « Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle ».
Par Laetitia Malpot, professeure agrégée de lettres

Mes forêts, d’Hélène Dorion :
entrer dans l’œuvre par la table des matières

Certains élèves peuvent éprouver des difficultés à lire intégralement un recueil de poésie. Une manière d’éveiller leur curiosité est de les faire réfléchir à la table des matières, lors d’une séance introductive d’entrée dans l’œuvre. C’est la démarche adoptée ici pour le recueil Mes forêts, d’Hélène Dorion.
Par Françoise Siri, critique littéraire et professeure de lettres modernes

Mes forêts, Hélène Dorion

La poétesse Hélène Dorion ne bénéficiait que d’une très relative reconnaissance dans les écoles. C’est l’occasion de lui consacrer une deuxième séquence, à intégrer dans le parcours « La poésie, la nature, l’intime ».
Par Antony Soron, maître de conférences HDR (spécialité de recherche : littérature québécoise), formateur agrégé de lettres, Inspé Paris Sorbonne-Université

Hélène Dorion : forêt de poèmes

Le recueil Mes forêts intègre pour trois ans le programme de première à la rentrée 2023, associé au parcours « La poésie, la nature, l’intime ». La poétesse québécoise est la première autrice vivante à rejoindre les auteurs étudiés pour le bac de français.
Par Haude de Roux, professeure de lettres classiques

La nostalgie :
à quoi bon ?

Le tour de la question : la fin d’année scolaire est propice à l’expression de la nostalgie. Plateforme conceptuelle au confluent du passé, du présent et du futur, ce sentiment permet de parcourir a posteriori les trois perspectives globales du programme de philosophie en terminale.
Par Hans Limon, professeur de philosophie

 Femmes vampires
dans La Peau de chagrin, de Balzac 

Dans l’axe d’étude « Les romans de l’énergie, création et destruction », le thème de la dévoration permet d’analyser ce roman par le biais de figures féminines ambiguës. Des femmes goules que rencontre le personnage de Raphaël.
Par Haude de Roux, professeure de lettres classiques, lycée Jacques-Monod (Paris)

« Habiter joyeusement des clairières »

De Robinson Crusoé, de Daniel Defoe, à Deux ans de vacances, de Jules Verne, la littérature n’a cessé d’illustrer le motif de la cabane. Édifier une cabane, c’est poser un geste qui rappelle l’enfance et peut aussi engager une éthique. Quelques pistes pour une séquence sur le thème « Dans ma maison ».
Par Laetitia Malpot, professeure de lettres (Brest)

Les systèmes corrélatifs
à complément indirect

Jusqu’ici, toutes les phrases se construisaient par enchaînement direct d’un complément verbal introduit par que. C’était le cas des consécutives (si… que), des comparatives (aussi… que) et autres exemples de corrélatives. À ces modèles syntaxiques s’opposent les systèmes à complémentation indirecte, qui font appel à la préposition pour.
Par Yves Lucas, professeur de lettres (académie de Rennes)