1_4_couverture_2_2016_2017_couv.1_4Au sommaire du numéro 2 de “l’École des lettres”, 2016-2017


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ROMAN JEUNESSE

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Mise en page 1

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« Sauveur & Fils », de Marie-Aude Murail. Quand la littérature de jeunesse est un humanisme, par Antony Soron

Depuis des années Marie-Aude Murail, avec déjà près d’une centaine de livres à son actif, se dresse contre toutes les formes de violence faites aux enfants et aux adolescents par un monde adulte dans lequel il est difficile d’entrer quand on se découvre… enceinte à dix-sept ans (La Fille du docteur Baudoin), une vocation de coiffeur à faire digérer à un père chirurgien (Maïté Coiffure), de lourdes responsabilités familiales alors que l’on était jusqu’alors un jeune homosexuel insouciant (Oh, boy !), ou quand l’esprit d’un enfant de cinq ans habite le corps d’un jeune homme de vingt-deux (Simple). On le voit, Marie-Aude Murail ne recule devant aucun sujet, aucun tabou.

Comme elle le dit avec force dans l’entretien publié à la suite de cet article, il faut parler de tout, et le plus tôt possible, aux enfants, ne pas permettre aux idées fausses, aux préjugés, de s’enkyster, et ne laisser la place ni à la souffrance psychique, ni aux semeurs de terreur. C’est tout l’enjeu des trois saisons de Sauveur & Fils 1

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.Entretien avec Marie-Aude Murail, par Antony Soron

Dans Sauveur & Fils (saisons 1 & 2), Marie-Aude Murail nous ouvre les portes du cabinet de Sauveur Saint-Yves, psychologue de son état. Cet homme-là écoute et recueille un nombre incalculable de misères humaines.

Ce qu’il ignore, c’est que Lazare, son fils, écoute, lui aussi, ces histoires de familles décomposées-recomposées qui le font s’interroger sur sa propre famille, qu’il découvre ce monde en souffrance, un monde fait d’attentats, de dépressions, de scarifications, un monde où l’identité, sexuelle ou raciale, n’est ni une certitude ni une évidence, un monde, surtout, où la parole guérit.

Une fois encore, Marie-Aude Murail nous prouve qu’elle n’a pas froid aux yeux et que, quelle que soit leur gravité, tous les sujets peuvent et doivent être abordés si on le fait avec finesse, humour et bienveillance.

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EXPOSITION / BANDE DESSINÉE

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. « Fin de la parenthèse », de Joann Sfar & « Sfar-Dalí, une seconde avant l’éveil ». BD / expo : les deux faces d’une même médaille, par Olivier Bailly

Fin de la parenthèse est la deuxième bande dessinée que publie Joann Sfar aux éditions Rue de Sèvres.

Avec l’exposition « Une seconde avant l’éveil », présentée jusqu’au 31 mars 2017 à l’Espace Dalí, à Montmartre, le dessinateur, depuis cette année enseignant aux Beaux-Arts, imagine une rencontre entre Salvador Dalí et un artiste contemporain qui lui ressemble étrangement…

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BANDE DESSINÉE

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. « Kamarades », d’Abtey, Dusséaux & Goust. Uchronie en rouge et blanc, par Robert Briatte

On ne prendrait assurément pas le même plaisir à la lecture frissonnante de cette très belle série si l’on ne savait avoir affaire à une uchronie. Mêler l’histoire des anonymes à la grande Histoire est courant dans la littérature, et dans la littérature graphique en particulier : c’est d’ailleurs presque un genre en soi, dont le mot que l’on prête à Alexandre Dumas résume à lui seul l’étonnante postérité, à savoir que l’« on peut violer l’Histoire à condition de lui faire de beaux enfants » (d’autres « sources » indiquent une chute moins féconde : « … à condition de lui faire un enfant »).
Parler de « roman graphique historique » à propos de la trilogie Kamarades éditée par Rue de Sèvres serait abusif. Dès le début du premier tome (incorrectement, mais c’est à dessein, sous-titré La Fin des Romanov), les scénaristes Benoît Abtey et Jean-Baptiste Dusséaux s’affranchissent de l’Histoire telle que nous la connaissons avec une liberté et une… franchise qui emportent l’adhésion.
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.« Passe à Beau ! », d’Yvan Pommaux et Rémi Chaurand. Le territoire littéraire de l’ovalie, par Antony Soron

Dans Nous, notre histoire, Yvan Pommaux, accompagné de son complice Christophe Ylla-Somers, s’était plu à remonter aux origines de l’humanité et à déplacer le curseur spatio-temporel du premier homme à l’homme contemporain, de la civilisation sumérienne à celle des Grecs ou de l’ancienne Chine. N’était-il pas temps de revenir au « centre du monde », là où tout a commencé et où tout ne cesse de se perpétuer ? Tout, c’est-à-dire, pour l’ancien membre de l’équipe cadet du Racing Club de Vichy, l’esprit de l’ovalie, un attachement viscéral à ce sport de combat et d’arabesques qu’est le rugby.

Dans Passe à Beau !, roman graphique co-écrit avec Rémi Chaurand, Yvan Pommaux revisite un souvenir de jeunesse et une histoire d’amitié en leur adjoignant une intrigue presque policière et pleine de sens…

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LITTÉRATURE CLASSIQUE :
LE ROMAN D’AVENTURES

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.◆ « L’Île au trésor », de Robert Louis Stevenson. Le roman d’aventures par excellence, par Stéphane Labbe

Les nouvelles Instructions officielles préconisent, par extraits en sixième et en version intégrale en cinquième, l’étude d’un « classique du roman d’aventures ». Or, lorsque l’on évoque les « classiques » du roman d’aventures, un titre surgit spontanément à l’esprit : L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson.

La version abrégée publiée à l’école des loisirs par l’un des auteurs de cet article1 se révèle particulièrement adaptée au public des classes de sixième ou de cinquième car, tout en respectant le fil d’une intrigue savamment construite qui tient en haleine le lecteur, elle élide longueurs et termes techniques.

Notre séquence se donne pour objectif de faire saisir aux élèves les caractéristiques du roman d’aventures, et notamment l’irruption du destin dans l’existence d’un héros qui, au fil des péripéties du roman, va devoir lutter pour sa vie.

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VIE DE LA LANGUE

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« Renommer », de Sophie Chérer, illustré par Philippe Dumas.
Une invitation à changer la vie, par Yves Stalloni

Les mots ont du sens, les mots ont du poids, les mots ont de la saveur et assument une responsabilité : dire le monde et assurer du lien social. Encore faut-il les comprendre, les utiliser avec pertinence, les manier avec rigueur et amour. « C’est du travail de parler juste et d’entendre les mots », glisse discrètement Sophie Chérer, s’excusant presque de rappeler cette vérité essentielle.

Son livre répond à cette exigence : revisiter le langage, remonter à la source du lexique et, en somme, « donner un sens plus pur aux mots de la tribu », ainsi que l’écrivait Mallarmé pour définir l’entreprise poétique. Ou encore « renommer » l’univers, en référence, peut-être, à un autre poète, Guillaume Apollinaire, qui assurait : « Les mots rêvent d’être nommés. » Avec ce livre séduisant et profond, le rêve devient un peu réalité…

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.La serpette et le sécateur. Les langues anciennes, des outils d’avenir, par Monique Legrand

En observant les sarments d’un cépage de syrah fraîchement coupés, j’interrogeai le viticulteur dont je visitais l’exploitation sur la nature de l’outil qui permettait l’opération.

Sa réponse piqua ma curiosité de linguiste : le nom de l’outil qu’il me donna ne correspondait pas à la racine du morceau de tige que l’on nomme « sarment ». Le nom « sarment » est en effet composé de deux éléments : le suffixe -ment qui désigne le résultat concret de l’action exprimée par le verbe, et le radical *sar- qui signifie « couper, tailler », et peut se présenter sous la forme *ser- : le sar-ment désigne bien cette « pousse » du cep qui est à couper, qui est coupée, et l’outil qui sert à effectuer cette opération est une petite ser-pe.

Si, aujourd’hui, le sécateur a remplacé la serpe un peu partout, il est instructif de lire le spécialiste antique en ce domaine, l’agronome Columelle (ier siècle), qui décrit avec précision l’objet en question au livre IV de son De re rustica : la finesse et la
complexité de l’outil montrent un savoir-faire et une connaissance achevée de l’opération sans aucune mesure avec le geste brutal du sécateur qui taille le bois d’un coup sec…

La description complexe de la forme de l’outil se justifie pleinement par la minutie du geste à accomplir et témoigne non seulement d’une science de l’art de la taille et des erreurs à éviter, mais surtout d’une fascinante connaissance du geste humain, fruit d’une observation aiguisée de la nature.

Le propos de cet article n’est pas d’exprimer la « vieille nostalgie » d’un paradis perdu, mais de questionner la notion d’outil, outil de pensée, outil pédagogique, outil lexical ou mémoriel, et d’attirer l’attention sur ceux dont on a le plus grand besoin dans l’immédiat. Et, dans la conjoncture actuelle, de façon inattendue, les langues de l’Antiquité mettent à notre disposition une étonnante panoplie.

Une nouvelle fois, la « matière antique » surgit quand on ne l’attend pas, se régénère quand on la pense perdue, au point qu’en pastichant Montesquieu, on pourrait s’écrier : « Je trouve les renaissances des langues de l’Antiquité, chez les Français,
étonnantes. » Elles apparaissent, en effet, au carrefour de domaines « sensibles » de notre enseignement comme des outils providentiels.

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CINÉMA

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.◆ « Cézanne et moi », de Danièle Thompson. Partis pris et hypothèses farfelues, par François-Marie Mourad
Henri Mitterand le déclare sans ambages au début de sa présentation de la correspondance entre Cézanne et Zola, qui vient de paraître chez Gallimard : « On perdrait son temps à chercher d’autres exemples d’une pareille union morale et esthétique entre un écrivain et un peintre. » C’est bien ce qui importe : la révolution simultanée de deux arts majeurs incarnés par deux amis qui se sont connus dès l’enfance, ont engagé de mêmes combats, ont connu tous deux les affres de la création et se sont enfin imposés au sommet, génies incontestés.
Quels sont alors les points de contact entre les œuvres ? Qu’est-ce qui s’est transfusé d’un imaginaire à l’autre : formes, visions, couleurs, choix des sujets, scènes et tableaux… ? Quels sont les accords et les variations de la sensibilité artistique, quand on compare telle description de la nature méridionale dans les Contes à Ninon ou La Fortune des Rougon avec telle évocation des Baigneurs ?
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◆ « Brooklyn Village », d’Ira Sachs. Le silence des enfants, par Anne-Marie Baron
« J’essaie de faire du réalisme ordinaire un révélateur de l’extraordinaire. Ce qui était l’objectif du néo-réalisme. C’est un registre qui a toujours été important pour moi, une sorte d’intensité en sourdine », disait en 2014 le réalisateur Ira Sachs à Frédéric Strauss pour Télérama. Il parlait alors de son film Love is Strange sur la vie de deux homosexuels mariés, mais n’arrivant pas à trouver un logement.
Brooklyn Village aussi pose un problème immobilier. Ayant hérité de son grand-père un appartement et une boutique dans Brooklyn, Brian s’y installe avec sa femme Kathy et leur fils Jake. Ce logement va lui permettre de souffler un peu, car il est comédien, ne gagne presque rien et vit sur les honoraires de Kathy, qui est psychologue. Tout est donc parfait, y compris la relation de voisinage avec Leonor, une Chilienne à qui la boutique est louée depuis longtemps pour un commerce de mode. D’autant que Jake et Tony, le fils de cette voisine, deviennent vite inséparables.
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.◆ Les premiers chemins documentaires, par Johanna Cappi

En 1889, le savant Étienne-Jules Marey (1830-1904) fixe sur pellicule les différentes phases de la marche de l’homme, ou du saut à la corde d’une petite fille, grâce au chronophotographe.

Ainsi, suivant le principe de la pellicule mis au point par Thomas Edison (1847-1931) avec son kinétophonographe, et selon les règles de la projection inventées par Émile Reynaud (1844-1918), pour la première fois et sous le patronage de scientifiques, des photographies s’animent et acquièrent le statut de document. Leur ordonnateur explore les premières possibilités de cette documentation animée…

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PÉDAGOGIE

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.◆ « Le Désastre de l’école numérique », de Philippe Bihouix & Karine Mauvilly. Du bon usage du numérique, par Norbert Czarny
Sorti au moment de la rentrée scolaire, ce livre va faire de l’effet – ne serait-ce qu’en raison de son titre : le seul mot de « désastre » suffit. Lisons plutôt ce qu’en écrivent les auteurs. Le mot vient de l’italien et a une dimension poétique à ne pas négliger : « mauvaise étoile ».
Le numérique à l’école est né et se développe sous une mauvaise étoile. C’est ce que déclinent Philippe Bihouix et Karine Mauvilly, qui ne sont pas pour autant des « déclinistes ». Leurs conclusions traduisent davantage une volonté de combattre, de revenir à des pratiques et à une conception de l’école faites de valeurs fortes…
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◆ L’éducation aux médias, nouvelle préoccupation de l’institution scolaire ? par Pascal Caglar & Antony Soron
Le contexte actuel de menaces pesant sur les valeurs de la république a conduit le ministère de l’Éducation nationale à rappeler, dès la rentrée scolaire, la nécessité de poursuivre et de développer l’éducation aux médias et à l’information…
De fait, l’éducation par les médias demeure une pratique pédagogique bien ancrée dans les usages scolaires. Ainsi, la presse écrite constitue un document pédagogique à part entière qui induit des activités d’écriture, d’invention ou d’argumentation, tout comme les illustrations de presse qui font souvent l’objet d’analyse techniques ou esthétiques.
En revanche, éduquer spécifiquement aux médias relève d’une tout autre approche didactique. Il s’agit, en effet, de passer des médias outils d’apprentissage aux médias objets d’apprentissage. En d’autres termes, l’idée consiste à aiguiser une forme de vigilance critique, d’autant plus déterminante que les sources d’information plus ou moins fiables ne cessent de proliférer sur la Toile.
Or, si les ressources, tels les dossiers pédagogiques et les activités autour des médias et avec les médias, sont fructueuses (voir les sites officiels, comme Éduscol ou le CLEMI, Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information), le cadrage institutionnel, lui, tarde à se renouveler
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.◆ Sortir de l’insécurité linguistique. Une situation d’urgence dans les UPE2A, par Stéphane Paroux
Quand Sheng arrive pour la première fois en classe, en janvier, je lui demande comment il s’appelle. Il me répond : « Oui. » Il regarde les autres élèves de l’UPE2A, la structure pour les élèves non-francophones, et ses yeux trahissent son angoisse et son manque de repères : il ne connaît personne et ne comprend pas un mot.
Heureusement, deux jeunes Chinoises, arrivées quelque temps avant lui, vont jouer les interprètes des premières minutes. Sheng a mis un bon mois avant de prononcer une phrase complète en français. Après, tout est allé très vite : en septembre, il était en seconde générale, puis bac S et, aujourd’hui, il termine sa première année aux Arts et Métiers.
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.◆ Le paradoxe des élèves d’UPE2A. Une fabrique de « redoublants » ? par Stéphane Paroux
Classiquement, les UPE2A assurent aux élèves allophones une prise en charge que viennent compléter quelques cours en classe ordinaire. Classiquement toujours, l’élève quitte progressivement la structure de l’UPE2A pour s’insérer dans le cursus scolaire « normal », termine son année comme les autres élèves, et est orienté en tant que tel. Seulement l’orientation des élèves d’UPE2A se heurte aux statistiques et aux interprétations qui en découlent…
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.◆ Êtes-vous arborinculte ? La stigmatisation des illettrés, par Sai Beaucamp Henriques
Analphabétisme, illettrisme, innumérisme, et, depuis peu, illettrisme financier, expression apparue aux États-Unis après la crise de 2008 pour désigner la situation de ceux qui, éprouvant des difficultés à tenir leurs comptes, croulent sous les crédits  – autant de termes qui cloisonnent les êtres dans leurs défauts et semblent avoir pris le relais des mouvements artistiques qui brandissent leurs suffixes en « -isme » comme des épées. Coups d’épée dans une eau de plus en plus trouble où écrits administratifs et chiffres se transforment, même pour les plus éclairés, en une suite de hiéroglyphes incompréhensibles.
L’écrit, malmené par des formules, des formulaires et des contrats toujours plus complexes, un marketing toujours plus agressif ; les nombres, proies d’une économie rigidifiée, deviennent ainsi un Graal à atteindre absolument, même si la quête devient de plus en plus absurde. Aurait-on les mêmes préoccupations s’il s’agissait d’arbres et non de signes écrits ?
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Lycée municipal d'adulte - 132, rue d'Alésia 75014 Paris.
.◆ Témoignage : enseigner au lycée municipal d’adultes. « Tous les enseignants ne font pas le même métier », par Olivier Moreau
Si le LMA, le lycée municipal d’adultes de la Ville de Paris, a été créé, dans sa forme actuelle, en 1980, ses origines remontent à la seconde moitié du XIXe siècle et aux « cours de l’Hôtel de Ville ».
Comme le précise sa plaquette de présentation, ce lycée « est destiné en priorité aux personnes qui ont interrompu leur parcours scolaire, parfois depuis de nombreuses années, et qui souhaitent, pour des raisons diverses, renouer avec les études. Il offre une préparation solide au baccalauréat général – L, ES et S – en cours du soir, afin de permettre aux adultes de suivre un cycle d’études supérieures ».
L’École des lettres a demandé à l’un de ses enseignants de témoigner de son expérience dans cette structure si particulière…
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