Remodelé sans cesse depuis la seconde moitié du XXe siècle, le personnage du faux dévot incarne ou fait résonner le contexte dans lequel il apparaît.
Ce qui en fait un formidable sujet d’analyse et une source fertile
d’interprétations pour la lecture critique comme pour le jeu d’acteur. Par Alain Beretta, professeur de lettres
Pour le quadricentenaire de la naissance de Molière, et dans le cadre de l’objet d’étude « le théâtre du XVIIe siècle au XXIesiècle », dans quelle mesure la comédie-ballet, spectacle total, participe-t-elle à l’esthétique de l’éblouissement, propre au divertissement royal au XVIIe siècle ?
Par Laëtitia Malpot, professeure de lettres
Les quatre cents ans de l’écrivain et homme de théâtre s’ouvrent
comme un festival de lecture, de réinterprétations, d’hommages
et de polémiques. Ils ont déjà l’immense mérite de faire réfléchir
au mythe, à la modernité, au rire, à l’esprit français, à l’insolence,
à l’impérialisme, à la traductabilité et à la perception depuis l’étranger…
Par Martial Poirson,
professeur d’histoire culturelle, de littérature et d’études théâtrales à l’université Paris 8
La Comédie-Française consacre sa programmation du premier semestre
au « patron » Molière. Au total sont prévus : quinze créations, huit reprises, huit « Théâtre à la table », des lectures, des conférences, des diffusions numériques... Les explications d’Éric Ruf, administrateur général.
Par Philippe Leclercq, professeur de lettres et critique