
Récit initiatique et chronique familiale, lettre ouverte à la mère aimée et quête de l’origine d’une vocation : cette œuvre somme de Spielberg est aussi bien un retour sur soi qu’un hommage à tous les gamins émerveillés par le cinéma qui peuplent ses films.
Par Philippe Leclercq, critique

Le Studio Hébertot redonne vie à la diva. Par le jeu et le chant de Pauline Chagne, le miracle opère. « L’Aigle noir » revient dans la cuisine d’une scène de théâtre où tragédie familiale et comédie burlesque se télescopent de façon jubilatoire. Jusqu’au 2 avril.
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres, Inspé Paris Sorbonne-Université

Cette pièce sur un homme qui voit ses utopies fracassées par les désillusions à l’heure de la Révolution entre au répertoire de la Comédie-Française. L’intense mise en scène de Simon Delétang cible la critique du pouvoir dans un espace unique et bouleversé.
Par Philippe Leclercq, critique

Deux hommes, retranchés dans une cave au cœur d’un monde dévasté, attendent la fin. Entre burlesque et tragique, splendeur des mots et misère des corps, Jacques Osinski extrait de la noirceur de beaux moments de rigolade aux échos prophétiques.
Par Philippe Leclercq, critique

Qu’est-ce qui agitait la jeunesse parisienne des années 1980 ? Dans son premier long-métrage, Jimmy Laporal-Trésor propose un contrepoint saisissant de la France de Mitterrand, à l’imagerie clinquante et insouciante. Il oppose brutalement une bande métissée à des skinheads au cœur de Paris, en louchant vers les guerres de gangs du cinéma américain.
Par Inès Hamdi, professeure de lettres en collège (académie de Créteil)

Près de 370 documents jamais réunis ont été tirés du fonds Proust de la Bibliothèque nationale et d’autres collections publiques ou privées. Cette somme inédite témoigne de temps où l'on écrivait et corrigeait à la main. Elle fait entrer dans une oeuvre monumentale traversée d'un sentiment de tragique.
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres, Inspé Paris Sorbonne-Université

Le cinéaste revisite ses souvenirs d’enfance pour rouvrir une page de l’histoire italienne. Derrière sa famille originaire du Piémont se dessine le portrait en creux de tous ceux qui partent vers des terres moins hostiles.
Par Philippe Leclercq, critique

Le réalisateur de Jappeloup adapte le roman et la bande dessinée Tempête au haras, de Chris Donner, illustré par Jérémie Moreau. Il évite les scories du mélodrame sportif et familial en misant sur la justesse du jeu et des échanges, les décors, la passion pour le milieu équin et l’ambiance de la course.
Par Ingrid Merckx, rédactrice en chef

Une forêt, des châteaux, un lac gelé, des plaines enneigées et des effets d’une rare beauté : Johanna Boyé livre une version féministe, écologique et enchanteresse du conte d’Andersen au Vieux-Colombier. Un vrai spectacle de Noël.
Par Philippe Leclercq, critique

Le cinéaste d’Indigènes poursuit son travail de mémoire collective en retraçant les événements du 5 au 6 décembre 1986 où deux jeunes d’origine maghrébine ont été tués par la police à Paris et à Pantin. L’un a été érigé en martyr, l’autre est resté dans l’ombre.
Par Ingrid Merckx, rédactrice en chef de L’École des lettres