Quand les voix dansent les cœurs galopent, de Cédric Bonfils :
Étudier le théâtre contemporain au collège et au lycée

Auteur d’une dizaine de pièces, animateur de formation à la lecture à voix haute et d’atelier d’écriture, Cédric Bonfils transcrit, dans vingt-cinq poèmes dramatiques, la parole de jeunes aux trajectoires mouvementées, certains sur les chemins de l’exil.
Par Sylvia Bienaimé, professeure de lettres missionnée DAAC Lille

Lycée Toulouse-Lautrec :
tous dans le même bahut

La série Lycée Toulouse-Lautrec montre comment une jeune valide découvre le handicap dans un établissement où tout le monde est logé à la même enseigne. De quoi inverser les représentations et prôner l’inclusion sans angélisme ni complaisance ni regard médical, mais avec une vraie préoccupation sociale et pédagogique.
Par Inès Hamdi, professeure de lettres en collège (académie de Créteil)

Moi aussi je suis Barbara :
crise familiale, ode musicale

Le Studio Hébertot redonne vie à la diva. Par le jeu et le chant de Pauline Chagne, le miracle opère. « L’Aigle noir » revient dans la cuisine d’une scène de théâtre où tragédie familiale et comédie burlesque se télescopent de façon jubilatoire. Jusqu’au 2 avril.
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres, Inspé Paris Sorbonne-Université

Fin de partie, de Samuel Beckett

Deux hommes, retranchés dans une cave au cœur d’un monde dévasté, attendent la fin. Entre burlesque et tragique, splendeur des mots et misère des corps, Jacques Osinski extrait de la noirceur de beaux moments de rigolade aux échos prophétiques.
Par Philippe Leclercq, critique

Les Rascals, de Jimmy Laporal-Trésor :
touche pas à mes potes

Qu’est-ce qui agitait la jeunesse parisienne des années 1980 ? Dans son premier long-métrage, Jimmy Laporal-Trésor propose un contrepoint saisissant de la France de Mitterrand, à l’imagerie clinquante et insouciante. Il oppose brutalement une bande métissée à des skinheads au cœur de Paris, en louchant vers les guerres de gangs du cinéma américain.
Par Inès Hamdi, professeure de lettres en collège (académie de Créteil)

Que retenir de l’exposition
« Marcel Proust, la fabrique de l’œuvre » ? 

Près de 370 documents jamais réunis ont été tirés du fonds Proust de la Bibliothèque nationale et d’autres collections publiques ou privées. Cette somme inédite témoigne de temps où l'on écrivait et corrigeait à la main. Elle fait entrer dans une oeuvre monumentale traversée d'un sentiment de tragique.
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres, Inspé Paris Sorbonne-Université