Livres de grève

Gauthier Bedrignans / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Il faut du grain à moudre pour traverser un mouvement de grève et puiser des forces dans des livres de lutte. Comme L’Établi, récit publié en 1978 par Robert Linhart et dont l’adaptation sort au cinéma le 5 avril. Ou Il n’y aura pas de sang versé, nouveau roman de Maryline Desbiolles sur la première grève de femmes, à Lyon, en 1869.
Par Norbert Czarny, critique littéraire

La Promesse tenue de Pascal Caglar

De l’accompagnement d’une mère en fin de vie, le professeur de lettres, collaborateur de L’École des lettres, a tiré un beau « seul en scène » où un fils raconte sa mère vieillissante et les dilemmes qui les accablent. Mais il fait le choix du journal extime et de l’humour. Leçon de vie.
Par Norbert Czarny, critique littéraire

Jean Echenoz, l’élégance mélancolique de la narration

Les Éditions de L’Herne consacrent un « Cahier » à Jean Echenoz et une œuvre « qui n’a cessé de déplacer ses enjeux pour interroger de nouvelles formes narratives », chaque nouveau roman éclairant d’une manière nouvelle les précédents. Traversée avec l’appui d’auteurs comme Maylis de Kerangal, Tanguy Viel et Laurent Mauvignier.

Par Norbert Czarny, critique littéraire

Lola Lafon et Anne Frank :
« l’unique échappée d’un reflet »

Dans La Petite Communiste qui ne souriait jamais, Lola Lafon racontait l’histoire de la petite gymnaste roumaine et celle du corps féminin. Dans Quand tu entendras cette chanson, c’est Anne Frank qu’elle convoque après avoir passé une nuit seule dans l’appartement vide où la jeune fille est restée enfermée vingt-cinq mois.

Par Norbert Czarny, critique littéraire

Annie Ernaux, une femme de l’être

L’autrice des Années et de La Place a été sacrée prix Nobel de littérature 2022. Une récompense bien méritée pour cette romancière qui a déclaré, fidèle à elle-même, que c’était une « grande responsabilité » qui l’engageait.

Par Antony Soron, maître de conférences HDR,
formateur agrégé de lettres, Inspé Sorbonne Université.