Les Bonnes, de Jean Genet :
le fantasme morbide des robes de Madame
Par Philippe Leclercq, critique
Jacques Gamblin incarne Elwood, au Rond-Point, cet homme qui vit avec un grand lapin blanc imaginaire. Cette pièce, écrite en 1944 par l’américaine Mary Chase, inverse le motif du déviant qu’il faut rétablir : c’est celui qu’on traite en doux dingue qui permet la satire d’une époque.
Par Pascal Caglar, professeur de lettres
Joyeux, ingénieux, énergique, réjouissant : le spectacle M.O.L.I.E.R.E., mis en scène par Elsa Robinne et joué par la Compagnie Grand Tigre à la Cartoucherie à Paris, permet de réviser les classiques ou de découvrir le répertoire en riant, ce qui n’aurait pas déplu au dramaturge adepte de l’esprit de tréteaux.
Par Philippe Leclercq, critique
Dans la mise en scène de Valérie Lesort et Christian Hecq, à la Comédie-Française, celui-ci excelle dans le rôle de Monsieur Jourdain, habité de folie et de prétention. Ses maîtres d’art semblent des bestioles grossies au microscope. La mécanique du rire au service de la critique sociale et de l’absurde prétention des hommes tourne à plein régime.
Par Philippe Leclercq, professeur de lettres et critique