Comprendre la littérature de jeunesse :
analyses et résonances

Bel objet, ces cours, issus du Mooc de l’université de Liège en Belgique et coédités par les éditions Pastel et L’École des lettres, auscultent les genres majeurs de la littérature de jeunesse, la construction de l’interaction entre les textes et l’image, ainsi que les rapports de l’œuvre littéraire aux nouvelles technologies. Ce qui en fait un outil précieux pour les enseignants.

Par Stéphane Labbe, professeur de lettres (académie de Rennes)

L’emprise de la novlangue

Analyser notre société en l’attrapant par la langue, c’est l’entreprise à laquelle s’est livré l’économiste Jean-Paul Fitoussi dans Comme on nous parle. L’emprise de la novlangue sur nos sociétés. Un essai paru en 2020 et toujours d’actualité, dont voici quelques éléments.

Par Jacques Vassevière, professeur de lettres

Faut-il réformer les règles d’accord du participe passé ?

Elle est réputée la règle la plus difficile de la langue française. L’accord du participe passé, quand le complément d’objet direct est antéposé, a fait couler de l’encre. Certains grammairiens défendent l’invariabilité totale du participe passé. Le linguiste Bernard Cerquiglini retrace son épineuse histoire.

Par Jacques Vassevière, professeur de lettres

Des livres d’émancipation pour fêter le 8 mars

Deux ouvrages pour la journée internationale des droits des femmes. Dans Se ressaisir, Rose-Marie Lagrave évoque le parcours « d’une transfuge de classe féministe ». Ce livre fait écho à un ouvrage de la même collection « L’envers des faits » aux Éditions La Découverte, Nos mères, dans lequel Christine Detrez et Karine Bastide dressent une histoire de l’émancipation féminine.

Par Frédéric Palierne, professeur de lettres

Fractures sociales et scolaires : non à la fatalité

Les slogans sur l’égalité des chances réveillent l’esprit critique. Le fait de l’affirmer masque des inégalités criantes, sans remédier à ce qui les alimente. Deux ouvrages décrivent une réalité dégradée et dénoncent les dysfonctionnements de l’école républicaine. À quand un projet politique articulant lutte contre la pauvreté et réussite scolaire ?

Par Alexandre Lafon, professeur d’histoire et historien