Villiers de l’Isle-Adam,
prophète de la dépoétisation
du monde

Auteur de la fin du XIXe siècle, secondaire en son temps, mais de premier rang maintenant, l’auteur des Contes cruels est un des critiques les plus ironiques de la dépoétisation du monde, profané par le progrès scientifique et le développement économique. Ses satires recourent à une forme brève et percutante : la nouvelle.
Par Pascal Caglar, professeur de lettres (académie de Paris)

Retour sur La Planète des singes

La sortie d’une nouvelle suite de La Planète des singes invite à relire Pierre Boulle et à revisiter les différentes adaptations pour le cinéma et la télévision qui, depuis près de cinquante ans, nourrissent cette satire de notre monde et des comportements humains.
Par Éric Hoppenot, docteur en littérature française, formateur agrégé de lettres à l’Inspé Paris Sorbonne-Université, Collège international de philosophie

Nouveau programme de l’agreg
de lettres modernes 2025 :
pas si classique

Alors que la session 2023-2024 est encore en cours, le nouveau programme de l’agrégation de lettres modernes vient de paraître. Richard de Fournival, Hélisenne de Crenne, Bernard-Marie Koltès aux côtés de Corneille, Germaine de Staël et Alfred de Vigny : entre incontournables et inattendus, les nouveaux corpus feront-ils envie aux amateurs, tout en suscitant des vocations ?
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres, Inspé Paris Sorbonne-Université

Moman – Pourquoi les méchants
sont méchants
,
de Jean-Claude Grumberg :
remède contre « la blouse »

À la Scala, Noémie Pierre met en scène l’histoire d’une mère et de son fils que les mots bistournés rapprochent et protègent de la guerre, dans une petite cahute pleine de fantômes, de jours vides et de rires. Elle s’inspire d’un texte de Jean-Claude Grumberg initialement pour la jeunesse et vraiment pour tout âge.
Par Philippe Leclercq, critique

Écrire ou coder,
la littérature face à l’IA

L’incursion de l’intelligence artificielle dans la littérature ne date pas d’hier, mais sa montée en puissance depuis quelques mois témoigne d’une mobilisation des écrivains dont Nathalie Azoulai dans Python, mais aussi Jonathan Werber, Émilien Dereclenne, Kazuo Ishiguro, Ria Kuden, Laura Sibony… Analyse.
Par Alain Beretta, professeur de lettres